Je n'ai touché à rien
Je n'ai pas repeind les murs
Empruntes restées intactes
Du mobilier disparu
De la fenêtre du salon
Je vois toujours la mer
Etalé sur la plage
Le reste des marées
Et le baume au coeur éventré
Où tu aimais te cacher
Ce baume au éventré
Qui garde tes secrets
Sur lequel t'a rayé
"amour éternité"
Dans lequel tu m'as soufflé:
"les hommes ont le coeur...
En béton armé"
Et le blanc immaculé
De la chaux qui me dévore
Et les traces laissées
Qui me rappelle que j'ai eu tort
Une année à cogner
Contre ces murs
La façade a cédé je vois mieux maintenant
Je n'ai touché à rien
Je n'ai rien reconstruit
Je vais laissé de l'espace
C'est mieux ainsi
Je vais rester là
Jn'ai plus vraiment le choix
Où que j'aille je sais
Que j'emporte avec moi
Ce baume au éventré
Où tu aime te cacher
Ce baume au éventré
Qui garde tes secrets
Sur lequel t'a rayé
"amour éternité"
Dans lequel tu m'as soufflé:
"T'as le coeur mon homme...
En béton armé"