Les reflets dans les vitres ne sont pas toujours tendres
De peur qu’ils me détrompent, j’ai dressé mon miroir
À voir ce que j’avais envie de voir
À me dire sincèrement ce qu’il me plaît d’entendre
Refrain : Qui c’est le plus beau ?
C’est toi mon beau.
Qui c’est le plus grand ?
C’est toi mon grand
Mon miroir n’est pas contrariant.
Si je me présente devant lui en bas résille
Il se brouille un peu, prend son temps pour réfléchir
Son regard me glace, je m’attends au pire
Et voilà qu’il m’embrasse comme embrassent les filles
Refrain : Qui c’est le plus beau ?
C’est toi mon beau.
Qui c’est le plus grand ?
C’est toi mon grand
Mon miroir n’est pas contrariant
Quand je rentre au matin, il me fait une sale tête
Il prend un tain vitreux, j’adopte un ton cassant
Je nous menace d’un malheur de sept ans
Trop bête ! On efface tout d’un coup de chiffonnette
Refrain : Qui c’est le plus beau ?
C’est toi mon beau.
Qui c’est le plus grand ?
C’est toi mon grand
Mon miroir n’est pas contrariant
Un jour il est possible que mon miroir s’arrête
De refléter, je lui rendrai sa liberté
Je passerai alors de l’autre côté
(et) Un ange offrira mon miroir aux alouettes.