COUPLET 1 :
Une page blanche
Me nargue d’un large sourire
Aux longues dents immaculées,
Qui comme lame tranche
L’âme à la nuit blanche
Dansait un silence
À la plume d’acier.
D’une rage blanche
Ma plume qui ne sait que dire
Alimente en vain l’affamée
De maudits mots déjà dits et d’idées rances
Temps que le temps ne passe pas son tour,
Je frappe comme un sourd
Les lettres au marteau
Pourvu qu’un peu de mots, un peu de noir, sur blanc
REFRAIN (*2) :
Qu’importent les mots qu’importe le moment,
Ma plume emportée par le vent
Se laisse aller à l’essai
S’allait râler sans laisse
Gratter sans grâce l’ingrate page
De mots déments et de gratuites plages
D’assommantes assonances à deux sous, deux sens
Et pas plus de sagesse
COUPLET 2 :
Une page blanche
M’affiche toujours son sourire
Aux dents à peine maculées
Qui comme lame tranche
L’âme à la nuit blanche
Dans ce long silence
À la plume d’acier.
D’une rage blanche
Ma plume qui ne sait que dire
Alimente encore l’affamée
Des même mots déjà dits et d’idées rances
Temps que le temps ne passe pas son tour,
Je frappe comme un sourd
Les lettres au marteau
Pourvu qu’un peu de mots, un peu de noir, sur blanc.
REFRAIN *2
COUPLET 3 :
A mesure que je noircis
La page et ma gueule,
????????
Les idées qui défilent
Et mille pieds habiles
Cette mélodie, qui me dégueule ses envies
De complainte de corsaires ?
Et de maritimes poésies.
De chansons d’amour amères
Où des filles triment à Paris
Enfin, des chansons, mais…
Cette foutue page blanche
Qui de moins en moins
Méchamment manque d’idées
Se marre et se moque de moi
Qui flanche comme la nuit
…. Plume de paon
Silence…. Lobe d’acier
Et moi d’une rage blanche
Continue de botter mon écueil
Et mes pieds
Tout la nuit …. Mots d’errance
Temps que le temps ne passe pas son tour,
Je frappe comme un sourd
Les lettres au marteau
Pourvu qu’un peu de mots, un peu de noir, sur blanc.