Mais encore, tous les jours, toujours et encore
Mais encore, tous les jours, toujours et encore
Mais d’où me viennent ces idées qui me tiennent
Et tout ce vide, insolent comme s’il tenait les rênes
Tous ces compromis, indécents quel ennui
Hé mon ange, tu m’oublies
Et ces chemins que je prends comme on prend tout ce qui vient
Ces labyrinthes, bien connus, où je ne connaîtrais rien
Tous ces corps faciles, ces nuits, ces lits qui se suivent
Et moi qui me défile
Mais encore, tous les jours, toujours et encore
Remplir ma coupe à ras bord
De bronze d’argent cousu d’or
Attiré par ce qui brille
Je m’évapore
Mais encore, tous les jours, toujours et encore
Bombardé de météores
Agitation sans temps mort
M’aurait t’on jeté un sort
Jeté un sort
Et d’où me vienne tces envies qui s’enchaînent
Tous ces besoins, insatiable comme ces pluies diluviennes
Ces désirs à la louche, encore une autre bouche
Hé mon ange, tu m’écoutes
Et ces violences insensées qui me hantent
Quand cet amour infini divin se déjante
Me feras-tu un signe, un clin d’œil, un sourire
Pour m’éviter le pire
Mais encore, tous les jours, toujours et encore
Remplir ma coupe à ras bord
De bronze d’argent cousu d’or
Attiré par ce qui brille
Je m’évapore
Mais encore, tous les jours, toujours et encore
Bombardé de météores
Agitation sans temps mort
M’aurait t’on jeté un sort
Jeté un sort