Certains jours sans toi
Quand mon ventre se serre
Lorsque le ciel noircit
Ou si le vent m’effraie
J’ouvre ma fenêtre
Comme j’ouvrirais les bras
Pour chasser mes nuages
Je revis notre histoire
Au gré de la lumière
L’horizon de la ville
Me fait désirer la mer
C’est la mélancolie
Qui nous sépare
Je nous souhaite un rivage
Tu me manques
Quand tu me manques
En temps sans montre
En temps sincère
En temps nu et offert
Comme tu me manques
Quand tu me manques
En temps sans montre
En temps sincère
Au sommet d’une lunne tu t’endoirs loin de moi
A chaque jour une aube
Une seule à la fois
Que le chant d’un merle me réveille au matin
Que le soleil d’hiver
Balaie de son or mon chagrin
Qu’il creuse dans mon cœur
A en épuiser les mystères
Et nous offre le rivage
Qui me manque
Quand tu me manques
En temps sans montre
En temps sincère
Comme tu me manques
Quand tu me manques
En temps sans montre
En temps sincère
En temps nu et offert