Le roi Minos refusa d’immoler un jeune taureau promis
A Poséidon, dieu des poissons
Le dieu irrité se vengea sur l’épouse
Et lui inspira la passion pour le bestiau en question
Tu n’as voulu sacrifier la bête
Alors à la bête ta femme s’est unie
De l’étreinte animale le Minotaure naquit
Quatorze innocents tu sacrifieras pour lui
Minor presse Dédale de construire le labyrinthe
Pour y enfermer la bête, dissoudre cette fable
Captif en ces murs, le Minotaure s’abreuve
Du sang des innocents immolés chaque neuf ans
La belle Ariane, fille de Minos avait donné son coeur
Au jeune Thésée qui venait d’ailleurs
Pour le guider sans frapper un os
Elle demande à Dédale les plans secrets du labyrinthe
Thésée avec rage libéra les otages
Il fit cadeau de la mort au sanguinaire Minotaure
Minos en colère se venge sur Dédale et sur son fils Icare
Il les enferme dans le labyrinthe
Prisonnier de son oeuvre, Dédale ne s’avoue vaincu
Car par la voie du ciel il connaît son salut
Avec plumes et cire, Dédale construit des ailes
Qui en quelques battements les tirent vers le ciel
Icare, mon fils, ne vole pas trop haut
Car brûlerait tes ailes la chaleur du soleil
Ivre de liberté, Icare ne freine sa montée
Il laisse le vent du ciel caresser ses ailes
Libéré du poids de l’être enfin il se sent vivre
De cette ascension celeste son âme s’enivre
Dans son interminable chute, Icare frôle son père
Qui ravala ses larmes, impuissant et amer
La mer ouvrit son flanc pour lui donner la mort
Puis se referma sur lui sans regret sans remords.