Quand tu te réveilles tes hanches
Dansent encore, dansent d’envie
Du cavalier de tes nuits blanches
Qui te visite et qui s’épanche
En tes secrètes rêveries.
Quand tu t’éveilles tes seins pointent,
Tendus tels les bras des enfants
Quand on les arrache à l’étreinte
De leur mère et dont la complainte
Crève les cœurs et les tympans.
Je songe
Un doux mensonge
Où se prolonge
Le temps
J’y rêve
Qu’en tes rêves
Je crève
L’écran.
Quand doucement l’aube craquelle
Jusqu’à détruire tout à fait
Le songe sale où, sensuelle
Tu vibrais, elle te rappelle
À nos draps propres et quiets.
Quand sous tes paupières closes
Je vois s’agiter tes yeux fous
Du fond de l’insomnie morose
Où je languis voilà que j’ose
T’imaginer rêver à nous.
Refrain
Quand de la nuit vers moi tu glisses
Me revenant avec le jour
Je sais ta main, entre tes cuisses
Chercher dans l’humide calice
Un souvenir de son amour.
Quand tu te réveilles tes hanches
Dansent encore, dansent pour lui
Le cavalier de tes nuits blanches,
Ce n’est plus moi, tant pis, tes hanches
Dansent encore et c’est joli.