Puisqu’au fond
Toute la vie d’une femme
Tient au fond
D’une malle monogramme
Des illusions
Dans des flacons cristal
Les décolletés profonds
Qui font la beauté des bals
Plume ou plomb
Bonheur ou vague à l’âme
Plume ou plomb
C’est pas l’même kilogramme
Qu’on traine non
Mais d’escale en escale
On est plus légère dit-on
Garçon ! Un autre mezcal
Je voyage, je voyage
Je voyage, Je voyage
Je voyage, Je voyage
L’amour, c’est par télégramme
Je voyage, je voyage
Je voyage, Je voyage
Je voyage, Je voyage
La mer, au loin me réclame
Qu’il est bon
De n’être qu’un quidam
Dans le fond
D’une voiture Pullman
Vois sur mon front
Ces lignes horizontales
Elles racontent une vie le long
Le long d’un siècle banal
Je voyage, je voyage
Je voyage, Je voyage
Je voyage, Je voyage
L’amour, c’est par télégramme
Je voyage, je voyage
Je voyage, Je voyage
Je voyage, Je voyage
La mort, ce n’est pas un drame
Apollons
Et beautés qui se pâment
Qu'il est long
Le quai depuis Paname
Quelques jetons
Du Casino Royal
Nous feront patienter au son
D'une sonate idéale
Je voyage, je voyage
Je voyage, Je voyage
Je voyage, Je voyage
L’amour, c’est par télégramme
Je voyage, je voyage
Je voyage, Je voyage
Je voyage, Je voyage
La mer, au loin me réclame
Je voyage, je voyage
Je voyage, Je voyage
Je voyage, Je voyage
L’amour, c’est par télégramme
Je voyage, je voyage
Je voyage, Je voyage
Je voyage, Je voyage
La mort, ce n’est pas un drame