Une petite poupée percée à l’endroit du cœur
D’une aiguille à tricoter est cause de mon malheur
Je suis tombé tout droit en pâmoison devant cette poupée
Qui versait son poison dans ma tasse de café
Je suis tombé tout droit en pâmoison devant cette poupée
Cette poupée empoisonnée
Cette poupée grimaçante à l’allure de bergère
Se montra bientôt méchante aussi vile que sorcière
L’onguent magique avait bien tout du philtre d’amour mais...
Toxique était la fleur poussant à son corset
L’onguent magique avait bien tout du philtre d’amour mais...
Toxique était la fleur poussant à son corset
La corde qui me retient maintenant loin du sol
Est nouée tant et si bien que je reste comme en vol
J’ai du pendu toutes les apparences, la moindre des raideurs
Et devinez qui reste à me picorer le cœur ?
J’ai du pendu toutes les apparences, la moindre des raideurs
Et cette poupée qui me picore le cœur
Une fois tout consommé le feu de mes ardeurs
Trépassant plus d’une fois, sonné dans mes vapeurs
Je l’ai vue qui répandait dans les airs, à peine refroidies
Les cendres de mon âme, récoltées chaque nuit
Je l’ai vue qui répandait dans les airs, à peine refroidies
Les cendres de mon cœur, récoltées à minuit
Elle a filé la poupée en emportant le plus beau
Et moi je me suis foulé en descendant au tombeau
Il ne me reste de l’aiguille, de cette fichue poupée
Que stigmates et béquilles, son cœur s’en est allé
Il ne me reste rien de cette fichue poupée
Qu’un petit trou d’aiguille dans mon cœur épinglé
Une petite poupée avait la cruauté
D’un cannibale venu tout droit de Papeete
Elle a mordu, vampire, à pleines dents dans mon quart de jeunesse
Ne vous reste à présent qu’à vous partager mes restes
Elle a mordu, vampire, à pleines dents dans mon quart de jeunesse
Laquelle d’entre vous viendra manger mes restes