Les premiers instants
D’un amour naissant,
C’est bien enivrant
Mais ça prend du temps
Si bien qu’après tant de temps perdu
De frôlements, de jeux charmants, de retenue
Il faut bien s’embrasser un jour ou l’autre
Donner sa main, un jour, un jour à l’autre
Et puis s’enchaîner d’un jour sur l’autre
En oubliant
Le temps perdu à savoir pourquoi,
Perdre tout ce temps à tenter de s’aimer
Pendant qu’on s’abîme
Quand vient le moment
De tout se promettre
Et de tout se dire
Sans plus se mentir
Tout ça prend du temps et tant de mots
De jeux de mots, de mots charmants et de rengaines,
Mais s’embrasser encore de temps en temps
Et la fermer un peu de temps en temps
Pour les très longs baisers du bon vieux temps
En oubliant
Le temps perdu à savoir pourquoi,
Perdre tout ce temps à tenter de s’aimer
Pendant qu’on s’abîme
Quand c’est plus le moment,
C’est bien désolant,
Ne plus rien se dire
Déjà qu’on se ment,
Ce qui prend du temps, et tant de maux
De “je te hais”, de jeux méchants et de rengaines,
Mais s’embrasser encore de temps en temps
Et tout recommencer encore de temps en temps
Les très longs baisers du bon vieux temps
En oubliant
Le temps perdu à savoir pourquoi,
Perdre tout ce temps à tenter de s’aimer
Pendant qu’on s’abîme
Et qu’on s’égratigne
À savoir pourquoi,
Perdre tout ce temps à tenter de s’aimer
Et oublier
Qu’on s’abîme...