Bon, quand on aime quelqu’un on ne lui reproche pas
C’est comme une danseuse qui se fait croche-patte
Comme un smartphone qui ne raccroche pas, ou pire
Une chauve-souris qui ne s'accroche pas
Des chants on passe au chantage affectif
Ça devient politique, effectivement
Baby songe à l'invention de l'homme fidèle
Ils attendent le contrat moral et mutuel
Tout le monde veut être le préféré
Mais les premiers finissent en référé
Je lève mon verre aux salopards dégagés des sales bobards
La peur pousse l’ébriété entre amour et propriété
Donner de soi c’est pas un échange
Attends pas la monnaie ou deviens méchant
Il n’y a qu’elle sur terre et tu la veux pour toi
Elle ne voit que lui et tuerait pour ça mais pourquoi
On peut s’attacher mais pas au pied de la lettre
Ou l’amertume reste au coin de la lèvre
Chercher sa moitié chez quelqu'un d'autre
C'est manquer d'être entier
Entre la frayeur de perdre l’autre et finir seul
Il y a un fleuve
La peur provoque un profond état d’ébriété
Qui dispose ? Allez deviner, la question se pose pas au premier dîner
Faut aimer mais dans la sobriété
Pas jouer pour s’approprier le dé
Je suis dans la parité, c’est élémentaire
Mais, la pension alimentaire ?
Ce silence me rappelle que le jour des comptes n’est pas celui de la paye
On va pas commercer, quand on aime quelqu’un il faut le remercier