Si tu te désespères
Surtout ne te perds
Pas à travers
Les méandres
La forêt cache bien
Ses pièges
Tu le sais
Si plus jamais tu n’espères
Que désormais tu te terres
Que tu n’avances plus
Que tu traînes derrière
Que tout ce qui te mène
Est balayé
Par le vent
Comme il arrive comme il vient
Le temps où l’on se perd
A la croisée des chemins
Repartir à tombeaux ouverts
Si l’amour s’évertue
A jouer à te perdre
De vue
Que tu restes à terre
Et qu’il est venu
Pour toi le moment
De ne plus te taire
Si tu te désespères
Surtout ne te perds
Pas à travers
Les méandres
La forêt cache bien
Ses pièges
Tu le sais