1)
De la vieille Sumer aux enfants du Devoir.
Deux cents ans encor permettent de se revoir.
Vous voilà, chiens blancs, fils de Mille huit cent onze
Réunis en ce jour pour graver dans le bronze.
Refrain :
Maintenant le flambeau porté par vos anciens
Avec fidélité passe de mains en mains
Vers tous ces bras tendus pour accueillir toujours,
Le devoir éternel, transmis avec amour.
2)
Enfants de « Bavarois Beau Désir » le doleur.
Ce fut dures luttes, coups, blessures et douleurs.
Pour acquérir, liberté, foi, et espérance
Afin que l’enfant continue son Tour de France.
3)
Depuis la nuit des temps, tu pétris de tes mains
Cette pâte levée qui deviendra du pain
Puis sanctifié quand il redevient azyme
Nous recevons les dieux en leur servant la dîme.
Refrain
4)
Cependant Boulanger le plus beau de tes fruits
Ce n’est pas ton pain ni le don de tes nuits.
Avec notre Devoir, c’est l’amour que tu sèmes
Germent toujours nombreux les grains de blé qu’on aime.
5)
Votre vieux métier à présent est le premier.
Nourrir des milliards d’humains dans le monde entier,
L’avenir de votre jeunesse est sans frontières.
Elle court le monde, en travaillant la matière.
Refrain
6)
Deux cents ans encor pour les enfants du Devoir
Le rendez-vous est pris, disons-nous au revoir.
Vos vaillants successeurs transporteront la flamme
Avec notre association en oriflamme.
7)
Gloire et longue vie aux Compagnons Boulangers.
Chapeau bas, entonne l’auteur de ces couplets.
Il manie la pâte aussi mal que la plume,
Son pauvre talent s’exprime sur l’enclume.
Refrain