La Loire
J’habitais de ce côté ci, toi tu logeais de l’autre côté
De la Loire, à quelques encablures.
Sur quelques ponts perdus, j’aurais aimé te rencontrer
Toi tu disais « mieux vaut nous séparer ».
Si tu veux de moi
Alors viens me retrouver
Juste au milieu de la Loire
L’hiver menaçant fut bien vite un rempart de trop
Entre l’un et l’autre côté de la Loire.
Idées en veilleuse, j’ai cru que je ne te reverrai plus
Mais quand ta voix a frôlé mon oreille.
Si tu veux de moi
Alors viens me retrouver
Juste au milieu de la Loire
Et c’est chacun depuis sa rive
Nageant, marchant à la dérive
De l’aube à l’aube, en vis à vis
Par l’eau séparés
Et c’est chacun à la dérive
Nageant, marchant le long des rives
Nous finirons par nous retrouver.
Aujourd’hui notre amour vole
Au-dessus d’un volcan éteint
Et je t’embrasse en enjambant la Loire.