Sur le toit, des corbeaux croassent
On croirait entendre un quintette pour cuirasses
Rien ne bouge…quand soudain…
Une petite dame avec un petit seau
Arrose un sapin dans un bac en bois la haut
Au vingtième
C’est le matin
Puis
Un homme est tombé dans la rue
En quittant son auto
Une balle au cœur et quatre au cul
Son sang coule dans le caniveau
Ce grand homme cachait un vieux con
Promoteur de cœur et de cul
Il vendait sur tous les plateaux jusqu’à dans la rue
Sous les feux sa grande valse
Où le ciel du toc est toujours bleu
Les cœurs sont roses
Mais l’amour se mord la queue
Dans un matin comme tant d’autres
Cet homme est tombé dans la rue
À l’entrée d’un métro
Une balle au cœur et quatre au cul
Son sang coulait dans le caniveau
Un grand homme qui cachait un vieux con
Il suffirait d’une météorite
À peine un kilomètre cube de pyrite
Pour que tout se mêle à tout
Comme ce parfum de la boulangerie
Qui traverse l’avenue avec les cris
Des passants qui s’énervent
Les voilà qui accourent
Vers ce pauvre homme étendu dans la rue
À la sortie d’un métro
Une balle au cœur et quatre au cul
Le sang coule dans le caniveau
Un grand homme qui cachait un vieux con