L’ombre de moi même
Pierre-Dominique Burgaud / Bertrand Soulier
Si sous mes jeans j’étais en dentelle
Lingerie fine porte jarretelle
Et si j’étais, quand le rideau se ferme
L’ombre de moi même, l’ombre de moi même
Si sur ma peau deux traits de rimmel
Et qu’en talons hauts je me sens belle
Si jamais j’étais, quand les lumières s’éteignent
L’ombre de moi même, l’ombre de moi même
M’aimerais tu ?
Resterais tu douce et tendre ?
Me jugerais tu ?
Chercherais tu à comprendre ?
Qui serais tu ?
Si je n’étais pas
Celui que tu crois
Si j’étais moins que ça
Si je n’étais que moi
Si dans mes nuits, les marchands de sable
Menaient des vies bien peu convenables
Et si dans leurs ombres plus ou moins souterraines
Je voyais la mienne, je voyais la mienne
M’aimerais tu ?
Resterais tu douce et tendre ?
Me jugerais tu ?
Chercherais tu à comprendre ?
Qui serais tu ?
Si je n’étais pas
Celui que tu crois
Si j’étais moins que ça
Si je n’étais que moi
Si dans ma glace et dans mes manières
Tu perdais les traces de l’homme d’hier
Si je devenais quand le rideau se ferme
L’ombre de moi même