D’Addis-Abeba
Moi je vous écris
D’où je me débats
Avec la vie
Voyages en convoi
Et ce fol ennui
Ci-gît la poésie
Ici où là-bas
Comme tout est fini
Addis-abeba
En Abyssinie
Négoce délicat
La poudre, les fusils
Ci-git la poésie
Oh on me prendrait pour un beau
Pour un beau menteur c’est sûr
Si je disais que j’étais Rimbaud
Arthur
D’Addis-abeba
Moi je vous écris
Demande de mandats
De comptes à crédits
Combien de carats
Et à quel prix
Voici ma poésie
Depuis tout ce temps
Loin de mon pays
Mes semelles de vent
M’auront éconduit
Loin des 17 ans
Les deux pieds devant
Tout droit au paradis
Tout droit au paradis
Oh on me prendra pour un beau
Pour un beau menteur c’est sûr
Quand je dirai que je suis Rimbaud
Arthur
On me prendra pour un beau
Pour un beau menteur c’est sûr
Quand je dirai que je suis Rimbaud
Arthur
Quand je dirai que je suis Rimbaud
Arthur
Quand je dirai que je suis Rimbaud
Arthur
Quand je dirai qui je suis
Quand je dirai qui je suis