A la demande des Prêtresses et de la sybile, ainsi qu'à la mémoire de ceux qui sont demeurés seuls,
A la mémoire de ceux qui demeurent seuls dans l'hiver de leurs âmes,
A la mémoire des fautes que j'ai commises, et qui restent sans rémission,
A la mémoire de mes jugements infondés, je demande pardon
La voix qui naît en Moi, qui tends vers le voyage, et m'a si souvent laissé seul,
Cette voix est une Voix restée longtemps muette, un Âme silencieuse.
En l'Honneur de mes rêves impérieux, dans lesquels je savoure cette empirique liberté.
Où mon chemin lui-même me pousse à l'isolement.
En l'honneur de cette Voix qui hurle en Moi depuis toujours, tendue vers de solitaires voyages.
A cette voix, enfin, qui naît de mes silences, de mon Âme gardienne
Le Voix qui demeure au fond de Moi, Toujours tendue vers ces voyages intérieurs
Cette Voix que je lance, confiant en mes Anges
Célèbre désormais mon Âme libre.
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