La tentation du vide, seul au bord du quai, une accolade torride, la politesse du « mais ».
Je reste sur le banc Ă agiter mon mouchoir comme un drapeau blanc quâon a brandit trop tard.
Le bateau qui sâĂ©loigne, le cafard qui mâempoigne.
Jâai embrassĂ© un gardien de prison, assassinĂ© un rĂȘve Ă lâhorizon.
On sây met sur le tard, on croit toujours bien faire sans baisser sa garde, on reste propre et fier.
Jâai arrĂȘtĂ© de croire au moins jusquâau prochain verre, je fantasme comme une merde, je dĂ©tourne le regard.
Le bateau qui sâĂ©loigne, le cafard qui mâempoigne.
Jâai embrassĂ© un gardien de prison, assassinĂ© un rĂȘve Ă lâhorizon.
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