Il Ă©tait cinq heures du matin
On avançait dans les marais
Couverts de brume
J'avais mon fusil dans les mains
Un passereau prenait au loin
De l'altitude
Les chiens pressées marchaient devant
Dans les roseaux
Refrain
Par dessus l'Ă©tang
Soudain j'ai vu
Passer les oies sauvages
Elles s'en allaient
Vers le midi
La Méditerranée
Un vol de perdreaux
Par dessus les champs
Montait dans les nuages
La foret chantait
Le soleil brillait
Au bout des marécages
Avec mon fusil dans les mains
Au fond de moi je me sentais
Un peu coupable
Alors je suis parti tout seul
J'ai emmené mon épagneul
En promenade
Je regardais
Le bleu du ciel
Et j'Ă©tais bien
refrain
Et tous ces oiseaux
Qui Ă©taient si bien
LĂ -haut dans les nuages
J'aurais bien aimer les accompagner
Au bout de leur voyage
Oui tous ces oiseaux
Qui Ă©taient si bien
LĂ -haut dans les nuages
J'aurais bien aimer les accompagner
Au bout de leur voyage
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Michel Delpech : NâĂ©tant pas chasseur et nâayant pas observĂ© exactement le comportement des perdreaux pendant quâils sont traquĂ©s, je ne savais pas quâils rasaient les champs de blĂ© et quâils nâallaient jamais dans les nuages. Pour Jean-Michel Rivat et moi, quand on a Ă©crit la chanson, cela nous arrangeait bien quâils sâen aillent dans les nuages, parce que quâest-ce quâon aurait fait sans cette rime ?
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