Chanson d´amour, hystérie du moment, écrans, romans, tout le temps
Des p´tits, des lourds, des vrais, d´autres du flan
C´est trop finissons en
Ça dégouline de tous les magazines
Ça colle aux doigts, ça colle au cœur, c´est dégoûtant
En vérité
Qui pourrait m´en citer
Un seul qui lui ait donné
Plus de liberté
Des amours propres, les plus sales, écœurants
J´en ai croisés souvent
Enfants parents, photos, sourires, charmants!
Nés pour venger tous leurs échecs, donnant donnant
Amours « vautour », ou « vitrine », j´en ai vus
Mais des amours tout court, ça court pas les rues
Abus d´confiance, vulgaire anesthésique
Inconscience pathétique
Ça peut cacher nos misères un moment
Comme un alcool, comme une drogue, un paravent
Mais y a toujours un de ces sales matins où l´on se dit que l´amour
Ça sert à rien
Trêve de discours, y a rien de pire que l´amour
Sauf de ne pas aimer
Autant le faire, c´est clair
Et puis se taire.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment