(Couplet 1)
Maska !
Ici j’étouffe comme l’asthmatique qui est allergique à l’oxygène
Ils m’empêchent de parler faut bien que j’expire les mots qui gênent
Et vu les portes qui se ferment tu restes qué-blo dans l’profit d’herbe
L’herbe s’enflamme assez vite, s’éteint qu’avec une grosse citerne merde !
Si t’as une mère, évite que ta tête goute la terre ferme
Même si t’as pas une thune, t’as saisis t’as tout à perdre frère
Toute la presse nous coule souvent ca coute la tête certes
Tant que j’leur vends pas mon corps je m’en bats les couilles de tout ça
Mec j’reste fier, pour ça que je m’exerce, est-ce pour ça que j’excelle ?
T’es responsable d’être vierge, où est-ce qu’on va j’laisse faire
Maska ressaisis-toi tu gagnes ce combat c’est clair
Ils sont grands parce que t’es à genoux, lève toi ils tomberont par terre
Beaucoup de contestataires dans l’fond ne sont bons qu’à s’taire
En fait on est comme des moutons aveuglés donc on la ferme
Les porcs font des guerres intellectuelles j’suis du-per
Dans des débats des arguments qui justifient l’adultère
(Refrain)
J’bougerais bien pour prendre le large
Mais quiconque retourne sa veste trahit son gang de base
Debout !
Tous rêvent qu’on crève bande de lâches
J’serais pas tant tenace si un jour la chance me lâche
Debout !
(Couplet 2)
Ceux qui vendent la CC volent le sourire de ceux qui la prennent
Stressent pour pouvoir obtenir ce qui les apaise
Pour ceux qui attestent qu’on sent la mort comme la peste
J’suis blanc et tu m’détestes, j’suis comme les murs de ta téc
J’ai grave envie d’bédave pourquoi mon corps réclame sa mort ?
J’suis connu mais j’prends l’métro je m’en bats les couilles j’ai pas d’gamos
On a fait l’son « Désolé » car on sait bien que nos sons t’amochent
T’as trop parlé donc pour cracher tu dois racler le fond d’ta gorge
Pour que tu t’taises faut qu’on t’égorge, impulsifs donc on déborde
On est des potes qui baisent le biz tout en étant désordonnés
Tranquille dans l’ventre de ma mère et dès que j’suis ti-sor
J’ai constaté que ces cons d’adultes étaient en quête de discorde
Bêtes on s’dit forts, hop un moustique nous rend faibles
Un président xénophobe, c’est comme un fou qui t’enseigne
On n’a pas percé trop tôt y’a tous mes bougs qui gambergent
Y’a des groupies qui m’encerclent mais faut pas que j’oublie l’Enfer
On n’est jamais solides tant qu’on dépend d’un bout d’papier
On est pour qu’les gardiens de la paix décident enfin d’nous foutre la paix
La rue a déteint sur nous tous, pourtant j’suis l’seul à être blanc
J’ai ptét vé-squi ses coups d’crasse, est-ce que ma gueule est étanche ?
Elle t’hypnotise, tu la guette elle te tente
Tu finis bédo tise, tes potes te trouvent inquiétant
Y’a personne qui cotise, quand t’es mort pour ta tombe
Tu dois déjà beaucoup d’biff, même si t’es dead ca compte
(Refrain)
(Couplet 3)
J’pouvais pas partir sans t’parler des keufs pourris
Donc celle-là c’est pour Arnold, donc celle là c’est pour Larbi
Donc celle-là c’est pour byl-ka qui a bien sali les murs d’ma ville
Passe pas le pouvoir à un seul homme, il en abusera toute sa vie
Akhi j’baigne dans la merde, il est temps d’nager
On passe notre temps à décrasser ce qu’ils essayent tant de tâcher
Comme une pute qui vend sa chair mais tente de s’en détacher
T’aimerais refaire ta vie mais y’a trop d’temps qui est passé
(Refrain)
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