Regarde les
Devant leurs écrans ils sont comme ces nuées de papillons blancs que l'ampoule envoûte
Et les morts télévisés deviennent aussi insignifiants que les publicités
Regarde-les bien
Qu'ils baisent, qu'ils bossent,
Qu'ils mangent, qu'ils marchent,
Ils dorment...
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons, soyons fous
Lâchons-les, lâchons tout,
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons, soyons fous
Lâchons-les, lâchons tout,
A quoi bon défiler dans les rues
Quand on vote comme un con
Ça dit oui, ça dit non,
Idéaux en girouette
A ma droite la maison, à ma gauche la pension,
Et après ça s'étonne, ça se plaint
Plus j'connais l'homme, plus j'aime les chiens
Ça s'étonne, ça se plaint
Plus j'connais l'homme, plus j'aime les chiens
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons, soyons fous
Lâchons-les, lâchons tout,
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons, soyons fous
Lâchons-les, lâchons tout,
Ça veut de l'immédiat, exister sans idées
Ça prend pas position, aboyer dans un stade,
Aduler un biceps, crier "on a gagné" alors qu'on est resté le cul devant sa télé
Quand on donnera à la pensée ce qu'on donne au ballon rond
On aura sauvé la nation mais pour l'instant
Ça s'étonne, ça se plaint
Plus j'connais l'homme, plus j'aime les chiens
Ça s'étonne, ça se plaint
Plus j'connais l'homme, plus j'aime les chiens
Ça s'étonne, ça se plaint
Plus j'connais l'homme, plus j'aime les chiens
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons, soyons fous
Lâchons-les, lâchons tout,
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons
Lâchons-les, lâchons tout, fuyons, soyons fous
Lâchons-les, lâchons tout...
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