Cerebellum est le mot latin qui signifie petit cerveau (Cervelet). Cette région du cerveau est importante dans la synchronisation et coordination des gestes, de la paroles et de la sensation de peur et de joie.
Cette chanson parle d'une personne atteinte d'Alzheimer "Alois est Ă©prise
Alois est avide, polarise."
Alois Alzheimer est le psychiatre allemand qui a décrit la maladie d'Alzheimer.
Plusieurs passage dans la chanson confirme le fait que le sujet est bien la maladie d'Alzheimer :
- "Anamnésis de toi à chaque repas du soir"
L'anamnÚse est le fait de faire remonter les souvenirs. Ici tous les soirs au repas le "sujet" est questionné afin de lui faire travailler la mémoire.
- "LâattachĂ©e se goinfre de lâempire du savoir." Comprendre par "l'attachĂ©e" la maladie qui s'accroche au sujet. Goinfre pour insuner que la maladie d'Alzheimer est la dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©scence du cerveau ("Empire du savoir") maladie qui "mange" les tissus cĂ©rĂ©braux.
Les deux derniers paragraphes sont bien représentatifs de la maladie d'Alzheimer.
Comme un enfant tu meurs à moitié maintenant
Tu classes tes mouches dedans.
Sans un geste acclames ta peste quâelle finisse assise
Dans ta tĂȘte tu pues le vide et la pisse
Oui, Alois est Ă©prise
Alois est avide, polarise
Cette hyĂšne obscĂšne de plus se divise
Je sais quâelle est en toi, je sais.
Ta meilleure amie
Dégénérative te conduit au lit
Le dernier jour ton Ăąme sĆur te croquera le cĆur
Si tu as peur lentement je ferais tourner lâheure
Il est trop tard.
Anamnésis de toi à chaque repas du soir
LâattachĂ©e se goinfre de lâempire du savoir.
Ton nez souffle lâhumeur baveuse
Comme une houle crémeuse je suis nauséeuse.
Boisson aux mille leçons, quand le cartilage cÚde
Le liquide à méninges régale les anciens petits singes.
Imite moi, refais moi, lĂšche ta vie finis la.
CĂ©rebellum tourne moi
CĂ©rebellum ouvre toi
CĂ©rebellum tourne sur lui mĂȘme
CĂ©rebellum.
A quoi tu penses ? Vers qui tu chantes ? Quels sont ces gens qui te hantent ?
Les dĂ©serts tâouvrent leurs portes closes
Les puits sĂšchent dans ta tĂȘte.
Demain tu mâoublieras encore, une nouvelle histoire pour un nouveau jour et toujours les mĂȘmes mots dans ta bouche, un nouveau visage pourâŠ
Une mĂȘme personne, une nouvelle voix pour une mĂȘme parole, chaque seconde tâabandonne Ă ta convection encĂ©phale.
Mal caduc, mal sacré, chaque point chaud inonde le fond de tes yeux,
Orage cĂ©rĂ©bral pour toi lâotage mental.
LâĂ©ternitĂ© est imminente.
Le temps urgent te fait maintenant suspendre
Attends-tu le silence ?
Comment savoir, ton regard me parle Ă peine.
Comment savoir quand tout sâefface et recommence.
Comment savoir, ton regard me parle Ă peine.
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