Viens, sans plus partir, ou pars, sans jamais revenir
Assez craché le feu, avalé de travers
Combien de temps peut-on tenir encore ?
A se regarder le nombril, Ă Ă©craser des larmes
Je veux lever le voile, au moins sur un morceau
Une parcelle de toi
Dors dâamour, et ferme les yeux pour voir
Dehors, le jour se lĂšve encore sur autre chose
Dors, le soleil grille pour tout lâmonde
Un torrent dâor sommeille quelque part en ce monde
Ton cĆur bat comme ce volet, sâaffole comme un feu follet
Tu découvres la coquille vide, le monde hurle à sa faillite
Crois-tu vraiment que des fées se seraient penchées sur nos berceaux ?
Je ne sais rien de tout cela, je porte sur lâĆil un bandeau
De superbes guenilles ramassées sous le saule
Pour couvrir tes Ă©paules
Dors dâamour, et ferme les yeux pour voir
Dehors, le jour se lĂšve encore sur autre chose
Dors, le soleil grille pour tout lâmonde
Un torrent dâor sommeille quelque part en ce monde
Tu veux lâoubli qui cicatrise le passĂ©, le prĂ©sent
Lâabri et la brise, vivre au vent
Courir, câest pas la peine, et voir est un aveuglement
Laisse prendre toute la lumiĂšre, bon sang, Ă tes joues roses
Je veux souhaiter, et je te souhaite, le réveil doux
Les fontaines dâĂ©tĂ©, la fenĂȘtre ouverte, et mille « nous »
Dors dâamour, et ferme les yeux pour voir
Dehors, le jour se lĂšve encore sur autre chose
Dors, le soleil grille pour tout lâmonde
Un torrent dâor sommeille quelque part en ce monde
Un torrent dâor sommeille
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