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Paroles de la chanson «Gigi L'amoroso» par Dalida

Je vais vous raconter
Avant de vous quitter
L'histoire d'un p'tit village près de Napoli
Nous étions quatre amis
Au bal tous les samedis
A jouer, à chanter toute la nuit
Giorgio à la guitare
Sandro à la mandoline
Moi je dansais en frappant du tambourin
Mais tous ceux qui venaient
C'était pour écouter
Celui qui faisait battre tous les cœurs
Et quand il arrivait
La foule s'écriait :

Arriva, Gigi l'Amoroso
Croqueur d'amour, l'œil de velours comme une caresse
Gigi l'Amoroso
Toujours vainqueur, parfois sans cœur
Mais jamais sans tendresse
Partout, c'était la fête quand il chantait
Zaza, luna caprese, o sole mio
Gigi Giuseppe

Mais tout le monde l'appelait Gigi l'Amour
Et les femmes étaient folles de lui, toutes
La femme du boulanger, qui fermait sa boutique tous les mardis pour aller...
La femme du notaire qui était une sainte qui n'avait jamais trompé son mari auparavant
Et la veuve du colonel
La veuve du colonel qui ne porta plus le deuil parce qu'il n'aimait pas le noir
Toutes, je vous dis
Même moi, mais moi, Gigi aimait trop sa liberté, jusqu'au jour où...

Une riche Américaine
A grands coups de "je t'aime"
Lui proposa d'aller jusqu'à Hollywood
Tu seras le plus beau
De tous les Carusos
Lui disait-elle jusqu'à en perdre haleine
Nous voilà à la gare
Avec tous nos mouchoirs
Le cœur serré, émus par ce grand départ
Pourtant on était fier
Qu'il dépasse nos frontières
Gigi partait conquérir l'Amérique
Et quand il arriva
Le village était là

Arriva, Gigi l'Amoroso
Croqueur d'amour, l'œil de velours comme une caresse
Gigi l'Amoroso
Toujours vainqueur, parfois sans cœur
Mais jamais sans tendresse
Et là, devant la foule, il a chanté
Zaza, luna caprese, o sole mio

Gigi, quand le train eut disparu, nous sommes tous rentrés chez nous
Et le lendemain, le village n'était plus le même
La femme du boulanger refusa d'allumer son four
La femme du notaire, par désespoir prit plusieurs amants
Et la veuve du colonel ferma ses persiennes et reprit le deuil pour la seconde fois
Oui, le village avait bien changé
Et moi...

Les années ont passé
Cinq hivers, cinq étés
No news, c'était good news on nous avait dit
Il a fallu du cran
Du courage et du temps
Pour arriver à continuer sans lui
Et malgré son absence
La nuit dans le silence
Oubliant nos costumes et nos instruments
On entendait venir
Comme une larme un soupir
Du fond de la salle cette mélodie :

Croqueur d'amour, l'œil de velours comme une caresse
Gigi...

Gigi? C'est toi là-bas dans le noir?
Attends, laisse-moi te regarder
Mais tu pleures!
Tu pleures Gigi?
Ça n'a pas été là-bas, hein?
Et alors, et alors, qu'est-ce qu'ils comprennent
Ces Américains à part le rock et le twist, hein?
Ma Gigi, qu'est-ce que tu croyais, devenir comme ça Gigi l'Americano
E invece no, tu sei Giuseppe Frabrizio Luca Santini
Et tu es Napolitain
Ecoute, Giorgio s'est mis à la guitare
Attends, Sandro est là aussi
Mais, mais tu ne peux pas t'en aller comme ça
Ici tu es chez toi!
Ici tu es le roi!
Tu entends? Tu les entends Gigi?
Ils sont tous là
Ils ont dû te reconnaître à la gare
Chante Gigi, chante, c'est ton public
Chante pour eux, chante pour moi qui n'ai jamais su te parler
Oui, vas-y, bravo Gigi, chante!

Arriva, Gigi l'Amoroso
Croqueur d'amour, l'œil de velours comme une caresse
Gigi l'Amoroso
Toujours vainqueur, parfois sans cœur
Mais jamais sans tendresse
Partout, c'était la fête quand il chantait
Zaza, luna caprese, o sole mio
Arriva, Gigi l'Amoroso
Croqueur d'amour, l'œil de velours comme une caresse
Gigi l'Amoroso
Toujours vainqueur, parfois sans cœur
Mais jamais sans tendresse
Partout, c'était la fête quand il chantait
Zaza, luna caprese, o sole mio

 
Publié par 10503 3 3 6 le 31 mars 2013 à 19h51.
Manuel
Chanteurs : Dalida
Albums : Manuel

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