Le temps que j'arrive à Lyon, elle se lèvera.
Elle trouvera les mots que j'ai laissés sur la porte.
Elle rira quand elle lira que je l'ai quittée
Parce que je l'ai quittée, déjà, si souvent avant.
Le temps que j'arrive à Valence, elle travaillera.
Elle commence sans doute à s'inquiéter de mon silence
Et elle me téléphonera, mais tout ce qu'elle entendra
Sera ce téléphone qui sonnera, qui sonnera, sonnera encore.
Le temps que j'arrive à Marseille, elle dormira.
Elle se retournera dans son lit en cherchant le sommeil
Et elle m'appellera encore, elle criera, elle pleurera même
En réalisant que je l'ai vraiment quittée
Même si, quelquefois, j'ai essayé de le lui faire comprendre souvent.
Elle ne croyait pas qu'un jour, je m'en irai vraiment.
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