(Chanson originale de Jean-Jacques Goldman album 'Minoritaire' 1982 piste 05)
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achĂšve
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiĂ©tant qui prĂ©cĂšde les rĂȘves
Quand le monde disparu, l'on est face Ă soi
Les frissons oĂč l'amour et l'automne s'emmĂȘlent
Le noir oĂč s'engloutissent notre foi, nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit mĂȘme aprĂšs les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces Ă©treintes qu'en rĂȘve on peut vivre cent fois
Ces raisons-lĂ qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-lĂ qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels Ă©vidents, ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent Ă la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sĂ©crĂšte et qui joignent les ĂȘtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-lĂ qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-lĂ qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
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