Il est dĂ©jĂ tard et lâeau ruisselle sur mon crĂąne
Un canon sur ma tempe je serre la crosse de mon arme
Mes mains tremblotes mes paupiĂšres se ferment
Mes vĂȘtements sont trempĂ©s les Ă©lĂ©ments se dĂ©chainent
Les Ă©clairs dans le ciel, Ă©clairent mon visage
Jâsuis au bord dâun pont et y'a plus aucun passage
Le doigt sur la gĂąchette une tonne de trucs en tĂȘte
Pourquoi elle ma laissé elle est partie avec son ex
Je sais pas oĂč jâen suis et je deviens suicidaire
Jâai le Walter de mon pĂšre et j'vais me foutre en lâair
Jâai plus aucune attache je veux flinguer cette pĂ©tasse
La voir souffrir le martyr mais je lâaime quoi que je fasse
Alors dure dilemme, jâarme le chien pour cette chienne
Est-ce que cette putain de balle changera lâĂ©noncĂ© du problĂšme ?
Je rabats mon rĂ©volver Ă lâintĂ©rieur de mon Holster
Je vois les phares dâun chauffard dernier souvenir sur terre.
Histoire en chassé-croisé, jusqu'à ce que la mort nous sépare !
Histoire en chassé-croisé, une fin si tragique que la suite fait flipper !
Histoire en chassé-croisé, jusqu'à ce que la mort nous sépare !
Câest notre histoire et câest notre façon de faire, est-ce clair ? Que faire ?
Alors quoi nos vies défilent et se terminent aussi sec, que faire ? Se taire !
Quelle heure peut-il bien se faire, non câest pas important
Lâimportant câest que la came se diffuse dans mon sang
Mes pupilles se dilatent et mon corps est trop lourd
Dans un délais trop court il me faut mon rab de poudre
Jâpasse des tonnes de coups de fil, y'a tout qui m' horripile
Jâattend juste le moment quâon me dise « passe jâai un plan »
Jâprend ma caisse et je mâarrache, jâpasse par des petites routes sĂ»res
Un kilomĂštre de champs, un vieux pont, deux-trois ures
Mon rythme sâaccĂ©lĂšre, plus lâenvie devient pressante
Parfois mes paupiĂšres se ferment, et sâouvrent sans que je le demande
Jâsuis plus blanc quâun cadavre je ferais peur Ă Beetlejuice
Y'a pas de pause, y'a pas de pouce, y'a mĂȘme pas le temps de dire "ouf "
Le pare-brise se brise sous lâimpact du crash
Une grosse giclĂ©e de sang, je sais mĂȘme pas ce que jâĂ©crase
Jâtire le frein Ă main, jâvois le dĂ©cor qui dĂ©file
Jâvois le corps dâun gamin Ă jamais immobile.
Dans ma tĂȘte tout sâarrĂȘte, jâvois des flashs
Je sens une douleur atroce, qui prend place
Je sens ma vie partir, jâen ai fini de souffrir
câest la fin de mes angoisses.
...
Histoire en chassé-croisé, une fin si stupide, si morbide, si bùclée !
...
Câest notre histoire et câest notre façon de faire, est-ce clair ? Que faire ?
Alors quoi nos vies défilent et se terminent aussi sec, que faire ? Se taire !
Quoi que je fasse, je suis Ă terre
Quoi qu'il se passe, je ne peux rien faire
Quoi que je fasse, quoi qu'il se passe, je suis perdu !
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