Juno est un groupe parisien, composé de Julien et Yann. Les deux garçons se sont rencontrés au début des années 2000 avec en fond sonore les débuts de Phoenix et les prémices du retour du rock et en décor les rues de Los Angeles où ils vivaient alors tous les deux. Rencontre musicale d'abord, même si les deux compères ont grandi avec des albums de chevet et des formations artistiques différentes. Rencontre amicale ensuite, forgée à coup de longues balades nocturnes, dans les rues de Paris, de LA et de São Paulo.
Si leur collaboration arrive sur le tard, elle s'inscrit pourtant dans une démarche tout à fait logique : depuis tout jeunes, ils baignent dedans, les baignent dans le son.
Pour Julien, c'est la guitare et le chant. Le côté folk et boisé du groupe. Avec la volonté classique d'exorciser quelques démons intérieurs... Pour Yann, ce sont les claviers (vintage, toujours) et le besoin insatiable de composer. Le côté électro de la musique de Juno.
Cette complémentarité, elle fonctionne grâce à une pléthore d'influences communes, des plus évidentes au plus surprenantes.
Si les groupes de leur génération citent volontiers les Beatles, Jimi Hendrix, les Rolling Stones, Genesis, Michael, bref, des dieux du rock et de la pop, Juno ne déroge pas à la règle. Mais cela va plus loin. Chez Juno, c'est dans les détails que se joue l'essentiel : vous voyez le solo de saxophone pendant l’intro d'Alf ? Vous connaissez l’intro de Jayce et les conquérants de la lumière ? Un chef d’œuvre : les claviers à la 10CC, les riffs guitares à la Scorpion, les batteries à la Flashdance. C'est ce genre d'événements musicaux qui sont à l'origine de la passion des Juno. Ce sont là leurs motivations, influences, désirs. Désirs de reproduire des sons à la perfection pour mieux les dépasser en réinventant les mélodies.
Chez Juno, on oscille entre folk-pop et electro-pop. Le tout toujours motivé par la simple mélodie. Le groupe a eu la chance de travailler, en studio, avec Pierrick « 25had » Devin (guitariste de Cassius, Lilly Wood and the Prick, Adam Kesher…) et Stéphane « Alf » Briat (réalisateur et mixeur des masterpieces de la french touch, de Sébastien Tellier à Air en passant par Phoenix). Plus tard, ils croisent la route de Sébastien Prades et Josselin Bordat. Grâce à eux ils mettent la touche finale au son Juno et à ce premier album Speed Racer.
Juno, c'est le fruit d'un subtil mélange dont la génération Y a le secret. Cosmopolites, ils ont voyagé et ont été bercés aussi bien par les mangas japonais que les westerns US et la musique de Vladimir Cosma, Burt Bacharach et Elvis Costello. Cette génération qui succède aujourd'hui à ses modèles que sont les Daft Punk, Air et autre Laurent Garnier, perpétue ce qui a fait le succès de ses aînés : le mélange des genres, les influences pointues et la prise de risques artistiques. Entre recherche sonore exigeante et efficacité mélodique, Juno ouvre une voie des plus intéressantes.
Entre pop, folk et électro, la musique de Juno est la BO parfaite de votre prochain road trip.
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