Y avait des arbres, il y avait des oiseaux
Le blé devait se moissonner bientÎt
C'est tellement beau l'été qu'on peut pas croire
Que c'est la guerre qui fait marcher l'histoire
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
Les hommes sont arrivés par les labours
Ils ont pris position dans les faubourgs
C'est drĂŽle d'ĂȘtre Ă©veillĂ© en pleine nuit
Et de se dire que la paix est finie
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
C'est drĂŽle d'ĂȘtre Ă©veillĂ© en pleine nuit
Et de s'enfuir avec un vieux fusil
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
Puis ils ont occupé la préfecture
Tué quelques otages le long d'un mur
C'Ă©taient des paysans, un charpentier
Et la femme du petit vieux d'à cÎté
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
Et pour ceux qui n'ont pas été d'accord
Y a eu les barbelés, les miradors
Ăa se passe toujours de la mĂȘme maniĂšre
De tous les cÎtés du rideau de guerre
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
Bien malin qui peut dire honnĂȘtement
OĂč se sont passĂ©s ces Ă©vĂ©nements
Mais méfions nous qu'en y mettant des noms
On se trompe de lieu ou d'opinion
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
Aujourd'hui y a des arbres et des oiseaux
Et le blé doit se moissonner bientÎt
C'est tellement beau qu'on peut pas croire
Qu'une guerre pourrait faire basculer l'histoire
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
C'est tellement beau l'été qu'on a envie
De défendre la paille avec l'épi
Souvenez-vous je n'aimais que vous
Je n'aimais que vous
(piste 2 de l'album Les Corons 1982)
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