Es sinkt die sterbende Sonne,
Le soleil mourant baisse,
blutrot in nebligen Schlaf.
Rouge comme le sang dans le sommeil brumeux.
Es regt sich Bedauern im Herzen,
Il remue les regrets dans mon cœur,
wo einst mein Scheitern mich traf.
Où autrefois mon échec me frappait.
Und meine Hände nun welk wie Papier,
Et à présent mes mains flétries comme du papier,
verbrennen im herzkühlen Fehl.
Brûlent du froid manque de cœur.
Und altes Lachen, das schaudernd mich macht,
Et un vieux rire, qui me fait frémir
verlacht mich in all dem Weh'.
Se moque de moi dans tout ce malheur.
Und keine Narbe blieb namenlos,
Aucune cicatrice n'est restée sans nom,
im Kampfe der Eitelkeit.
Dans le combat de la vanité.
Verblutend wir blieben im Felde zurück
Se vidant de notre sang, nous sommes restés au champ de bataille
und lecken die Wunden der Zeit.
À lécher les plaies du temps.
Es mahnet der Nornen Gesang,
Le chant des Nornes exhortent
an so viel schlafendes Einst.
À tellement dormir.
Es brechen der Liebe Geschichte,
Il brise l'histoire d'amour,
egal wie ernst du's auch meinst.
Peu importe ce que cela signifie.
Es ruhen die Tränen wie junger Regen
Les larmes coulent comme une jeune pluie
auf bald schon sterbendem Gras.
Sur l'herbe bientôt morte.
Sanft schmiegt sich Moos an wittere Wände
De doux parfums de mousse s'accrochent aux murs
der Herzen die ich nie vergaß...
De cœur que je n'ai jamais oublié...
Wo die Sehnsucht nach deiner Haut blieb?
D'où vient le désir de votre peau ?
Schreit es in mei'm Kopf allein.
Il crie jusque dans ma tête.
Auf dass die allein an mir geschehe,
De de tout ce qu'il se passe en moi,
mit all ihrem Zweifel und Schrei'n.
De tout ces doutes et ces cris.
Das fremde Bett, in das ich am Abend floh,
Le lit étranger dans lequel je m'enfuis le soir,
war gleich dem des Morgens so kalt.
Était aussi froid que le matin.
Einst waren unsere Herzen vereint,
Autrefois nos cœurs étaient unis,
vordorrt nun, betrogen und alt.
Il dorment maintenant, trompé et vieux.
Ich habe so oft auch gelogen für dich,
J'ai aussi si souvent menti pour vous,
egal bei oder mit wem du schliefst.
Peu m'importait quand et avec qui vous dormiez.
Es klebt noch ein fremder Hauch in deinem Haar,
Il colle encore un souffle étranger dans vos cheveux,
der gleicht dem Dämon vor dem du fliehst.
Celui-ci ressemble au démon devant lequel tu t'enfuis.
Seit langem schon wir uns nicht in die Augen sehn,
Depuis longtemps déjà nous ne nous voyons plus dans les yeux
weil zu viele Küsse wir stahl'n.
Parce qu'il y eut trop de baisers volés.
Wir schneiden uns Nachts unsere Sünden ins Fleisch,
La nuit nous avons réduit nos péchés dans la chaire,
die da mahnen uns ewig der Qual'n.
Nous rappelant éternellement la douleur.
Noch tausende Burgen wir trunken erklimmen,
Encore des milliers de château auxquels nous grimpons avec ivresse,
die bald schon Ruinen sind.
Et qui sont déjà en ruine.
Doch stehen ach noch nicht von steinernen Zinnen,
Mais il ne se trouve pas encore de remparts de pierre,
dass unsere Träume schon sterben im Wind.
Que nos rêves meurent déjà dans le vent.
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