Abbie Martin
(Désolée par avance pour les éventuelles erreurs de traduction. L'auteur se souvient ici de bons moments et se demande si la personne avec qui il les a partagé s'en souvient encore. Visiblement, le temps les a séparé si bien que ces derniers ne se disent même plus "bonjour"... Mais cela n'affecte pas la mémoire de l'auteur qui nous explique dans le dernier couplet que le souvenir de la voix et du visage de cette personne qu'il aimait est intact et lui permet donc de revivre ces instants de bonheur. )
Te rappelles-tu quand le temps n'était pas une issue à tout ?
Il était là où tu allais, aussi loin que tu pouvais marcher.
Te rappelles-tu ?
Te rappelles-tu ?
Te rappelles-tu de l'odeur de cet été si doux ?
Comme les étoiles veillaient sur nos âmes à travers les mauvaises herbes.
Et les chiens de meute dans leurs clôtures aboyaient à la brise,
Pendant que nous crions des confessions d'amour à travers les arbres.
Te rappelles-tu ?
Te rappelles-tu ?
Parce que moi oui...
C'était l'année 93 si mon esprit se souvient bien.
Ca me semble loin et proche à la fois.
Je te chantais des chansons en pleurant jusqu'à ce que quelque chose change.
C'était le temps, il nous a vieilli jusqu'à ce que nous ne nous disions même plus "bonjour".
Bonjour.
Bonjour.
Bonjour.
Il s'est passé quatre longues années depuis que j'ai vu ton visage et entendu ta voix.
Elle résonnera toujours à l'intérieur de mes os quand la brise court et chuchote la vieille chanson que je chante.
Te rappelles-tu ?
Te rappelles-tu ?
Te rappelles-tu ?
Moi oui.
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