Le Laisskwing
Il existe une autre version de cette chanson; "la laisse".
Consomme, consume, qu'on s'aime...
A nos amours à la petite semaine;
On les fume, comme de vulgaires cigarettes
Le chanteur s'adresse sans doute à quelqu'un, d'après moi à une femme. Dans la première "phrase", il semble jouer avec les mots; "consomme" et "consume" étant à l'impératif et "qu'on s'aime" ressemblant un peu à une exclamation.
Ce paragraphe est assez explicite : les amours au jour le jour, peut-être même d'un jour, sont éphémères et légers.
Consomme, consume, qu'on sème
Nos amours de petites semaines;
Ne nous transportent plus en haut des tours de Babel !
Quand au bout de quelques centimètres,
Tu prends plaisir et tu t'entêtes,
Tu prends plaisir à tirer sur la laisse
Du paradis au petit enfer,
A ton bon vouloir ma belle.
Au bout de cette laisse, il y a mes peines.
Au bout de cette laisse, il y a ma rage.
Au bout de cette laisse, il y a ton chien.
Au bout de cette laisse, j'orchestre mes faiblesses.
Consume, consomme, qu'on s'aime...
A nos amours à la petite semaine;
On les fume, comme de vulgaires cigarettes...
A la fuite, pour tuer le temps
Car le temps soit dit en passant
Reste la seule proie bonne à traquer;
A en juger par mon retard.
Consume, consomme, qu'on sème
Nos amours de petite semaine;
Ne nous transportent plus en haut des tours de Babel !
A la fuite, boire plus que de raison.
A la fuite, non pas pour s'oublier.
A la fuite, mais pour boire simplement.
Comme l'on vivote quand on perd le goût de vivre...
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