Peut-on s'imaginer qu'un jour
L'être humain déifie sa Terre
Et lui consacre autant d'amour
Qu'à ses religions délétères ?
Dans ce premier paragraphe, Jamait montre l'écart entre l'amour qu'on les gens pour leurs dieux et l'importance qu'ils accordent à leur Terre.
Peut-on supposer un instant
Qu'au lieu de se rendre en prière
Il s'en tienne à son raisonnement
Pour des siècles de Lumières ?
Il emet ici l'hypothèse que l'homme pourrait un jour arrêter de croire en des dieux, d'être aveuglé par des croyances et des dogmes, pour réfléchir par lui-même, et faire naître ainsi des siècles de lumière, de connaissance.
(Refrain:)
Ça dépend de ce que l'homme aura fait
Ça dépend de ce que l'homme aura dit
Ça dépend de ce que l'homme aura fait ou dit
C'est bien là le problème, c'est que ça dépend de lui
Le refrain assez pessimiste affiche la condition de réalisation de ces suppositions : ça dépend de l'homme ; et c'est ça le problème, car l'homme ne fera jamais ce qui est nécessaire, et parti comme il est, il ne se défera pas de ses croyances et continuera à s'enfoncer dans l'obscurantisme.
S'il serait temps de concevoir
De s'occuper de la planète,
Les obscurantistes notoires
Ont d'autres affaires plus concrètes.
Dieu a tout vu, Dieu à tout va ;
Il est un peu léger l'espoir
De n' pas revoir un monde plat ;
Déformer nos livres d'Histoire
(Refrain) (x2)
Chacun son Dieu, chacun sa guerre,
Et si apocalypse il y a,
Les responsables de cette misère
Faudra les chercher ici-bas.
Quand l'homme crée Dieu à son image,
L'image que cela suggère
N'est pas vraiment celle d'un sage
Qui garderait les pieds sur terre.
Dans ce dernier passage, il dit que si un jour tout foire, si la fin du monde vient, ce sera bien la faute de l'homme, et non d'un supposé dieu, car l'homme qui a créé dieu, lui donnant une existence dans l'esprit des croyants, a forcément créé un être qui se rapproche de son créateur. Si on rapproche Dieu de l'homme, bonjour le personnage...
(Refrain)
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