Quitte-Moi
Cette chanson parle d'un couple qui dure, et d'un homme qui se rend compte que l'amour s'endort, s'ennuie.
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps,
Pour que nous ressentions le bonheur d'être triste ;
Loin des yeux, loin du corps, pour que l'envie résiste ;
Que je te dise "Viens", et pour que tu me rêves
De l'aube qui se couche à la nuit qui se lève.
"Le bonheur d'être triste", pour qu'une fois séparés, ils ressentent ce manque l'un de l'autre, le sentiment que tout est fini. Trop longtemps, pour être désespéré, et sentir que vraiment, elle lui manque, qu'il a envie d'elle, encore. Pour jouer à ce jeu, tu me suis je te fuis, tu me fuis je te suis, qu'il l'appelle, qu'elle se refuse, qu'ils se rêvent l'un de l'autre, le jour et la nuit.
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps.
Il faut que tu me manques, il faut que tu m'espères,
Inconfortablement, sans l'ombre d'un repère.
Il faut que le ressac de la vie nous chavire ;
Nous perde corps et biens, brise notre navire.
Il faut qu'ils désespèrent, tout en gardant une attente aveugle, un espoir illusoire, il faut qu'ils se sentent chavirer, s'échouer, pour raviver ce qu'ils ressentent, intensifier leur souffrance, et par là même, leur amour, leur désir l'un pour l'autre.
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Il faut qu'au téléphone, incertain, je bafouille,
Que je tue le facteur quand il revient bredouille ;
Que je me broie les reins à vider aux ordures
La poubelle remplie d'habitudes trop mûres.
Ainsi, tout recommencer, vider la vie d'habitudes prises, qui ont fait moisir les sentiments, recommencer à douter, à avoir peur, à s'avancer à petit pas, sans se permettre de reculer.
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps,
Juste un peu trop...
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps,
Pour que je foute au feu mes plus mauvais poèmes,
Que j'aille au magasin des nouveaux stratagèmes ;
Pour que demain s'avance et aujourd'hui s'arrête,
Fais croire que tu vas chercher... des cigarettes.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment