La Peur De L'échec
Orelsan parle dans sa chanson de la peur de l'avenir, de ce qui va se passer, il n'est pas sur de lui, comme tout être humain il doute...
Il se critique lui même en dénonçant les clichés auxquels il fait allusion.
Il met en avant son coté humain, on peut tous dire : "je m'en fous de ce que tu dit" mais lui l'analyse et en réalité chaque parole son affecte que ce soit consciemment ou inconsciemment...
En même temps il met une réalité en évidence, "que sommes nous réellement ? "
Tout cela le fait perdre dans ses pensées, on remarque bien que cette chanson à comme un sens de mélancolie et de déprime.
Il en vient aussi à parler de ces amis et de ces parents, sur lesquelles il dit que ce sont eux qui le connaissent le mieux et donc qu'il ne veut pas les décevoir en montrant ce visage.
Pour ces parents, il regrette le fait d'avoir grandi, changer, l'adolescence étant passé par là, il ne suit pas l'éducation qu'ils lui ont donnée.
Il le dit lui même, l'être humain affiche ce qu'il veut de sa personnalité, car il se cache derrière ce masque créé par une obligation de biais formé par les autres.
Parlant ensuite de ces expériences avec les filles qui n'ont jamais été vraiment concluante de part la timidité, et le fait de cacher ce qu'il ressentait vraiment par peur d'être blessé.
Il en a des remords et des regrets car quand il aimait, soit la relation ne durait pas, soit il n'a pas tentait alors qu'il voulait...
Un petit passage sur Dieu et le suicide, mais au fond il l'avoue vraiment il n'est pas capable de se suicider...
En gros il ne veut pas être une personne banal et veut être fier de sa vie...
J'ai peur de jamais finir mon album, j'ai plus d'inspi,
Album : Perdu d'Avance - 2009 de Orelsan
T'façon j'ai plus envie de devenir chanteur j'ai plus 15 piges
Quand je regarde mes clips j'trouve que j'fais pitié
C'que j'raconte dans mes chansons c'est des clichés, c'est pas la vérité
La célébrité m'fait peur, j'ai peur d'me griller les ailes à vouloir briller sous les projecteurs
Au fond, j'm'en bats pas les couilles de c'que disent les gens,
J'me perds entre ce qu'ils attendent de moi et c'que j'suis vraiment
Tous les jours j'fais la teuf, j'fais semblant, j'maquille la peur en plaisantant
J'perds mon temps à m'poser des questions au lieu d'agir
J'ai peur de la dépression, j'ai peur de l'avenir et de ses déceptions
Plus j'grandis et plus le temps passe et plus j'suis déçu
Sous l'emprise des angoisses des futurs blessures,
Plus j'me cherche des excuses, plus je m'enlise
Je m'ennivre de négativité, et j'me sens vivre
Souvent, j'ai peur de l'ennui
J'ai peur d'avoir aucune raison d'me plaindre
Pourtant j'me sens triste tout le temps, j'me sens vide
J'ai peur d'être normal, d'être moyen, ni trop mal ni trop bien
J'crois que j'sers à rien...
J'ai peur de mes proches parce qu'ils connaissent mes faiblesses
Mes talons d'Achile, ils savent à quel point mes fondations sont fragiles
Ils m'font confiance pour l'instant,
Mais quand je les décevrais, ils seront près de moi, prêt à frapper les premiers
J'ai peur que mes parents m'détestent
Depuis que j'ai treize ans j'régresse
J'les blesse, j'les stress, j'délaisse ce qu'ils m'ont appris pour faire que d'la merde
Comme si j'valais mieux qu'mon père, comme si j'valais mieux qu'ma mère
Eux, croient qu'ils m'aiment
Moi, j'crois qu'ils se voilent la face
J'crois qu'ils aiment celui qu'ils rêvent de voir à ma place
Parce qu'ils n'savent pas ce qu'il se passe derrière le masque
Ce qui s'passe derrière l'image, parce qu'ils n'connaissent pas mon vrai visage
Quand j'dis que j'déteste les filles, j'me donne du crédit
J'me suis jamais vraiment investis, j'ai fuis
J'ai triché sur mes sentiments en croyant rester vrai,
J'ai esquivé l'amour par peur de m'faire baiser
Par lâcheté, j'croyais que plus je m'attachais moins ça marchait
J'ai trahi, j'ai sali, j'ai haïs, j'ai bannis
Qu'est-ce que j'ai acquis à part des remords et des maladies ?
Rien, à part la peur de rester seul toute ma vie
J'crois un peu en Dieu, mais pas vraiment
J'irai avec les mécréants quand j'partirai les pieds devant
J'ai peur d'être attiré par le néant
J'me sens tellement bien dans la noirceur, j'me sens dans mon élément
J'ai comme envie d'sauter dans le vide
D'me passer la corde au cou, d'me noyer
De m'entailler les veines du coude au poignet
J'ai comme envie d'me mettre une balle dans l'crâne
Mais j'ai pas d'flingue...
Regarde moi dans les yeux, tu comprendras que j'suis qu'une baltringue
J'ai peur de l'échec, peur de l'échec...
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