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L'air de la chanson, son atmosphère, son cours mélancolique chante avec les paroles cette complainte de l'homme qui a perdu sa vie, ses envies, son bonheur, avec son amour. Cette décision terrible qui fut la leur, alors que les sentiments s'estompaient, de briser le lien.
Il décrit donc ce qu'il ressent lorsque tout autour de lui semble s'effondrer, que le goût de sa vie devient si amer, et il s'aperçoit alors de la force de son amour, et de tout ce qu'il lui est ôté avec.
Mais que faire, maintenant que tout cela s'en est allé ? Si brusquement, et pourtant... Tout ce qui s'était bâtit, imaginé, ce futur, ces rêves... Les voilà révolus, disparus, détruits... Faut-il les oublier ? Ou bien s'en faire un coin au fond de notre esprit, dans les songes inachevés...
Il réfléchit à cette décision... Ont-ils eu raison ? Le fallait-il vraiment ? A la fois, ce n'était plus l'amour, ce n'était plus cette vigueur, cette passion... Mais cette douleur, à cet instant...
Envie de tout arrêter, de faire taire cette douleur, de mettre fin à ces tourments, de tout oublier, de s'endormir, à jamais... Serait-ce bien ? Est-ce que ça le soulagerait ? C'est une fuite, ce n'est pas une solution...
Abondent, abondent, perles aux paupières...
Mais d'où viennent ces étranges jours
Mais d'où viennent ces étranges jours
Où le temps semble prendre son temps ?
Où le temps semble prendre son temps ?
Mais d'où viennent ces angoisses lourdes,
Mais d'où viennent ces angoisses lourdes,
Ces nausées, ce mauvais sang ?
Ces nausées, ce mauvais sang ?
C't'a croire que l'air, que l'eau, que la terre,
C't'a croire que l'air, que l'eau, que la terre,
Pourrissent tous trois peu à peu.
Pourrissent tous trois peu à peu.
C't'a croire, ma chère, n'en soyez pas fier,
C't'a croire, ma chère, n'en soyez pas fier,
Que de vous j'étais amoureux...
Que de vous j'étais amoureux...
Goût du jour, goût du lendemain,
Goût du jour, goût du lendemain,
Notre amour, peu à peu écoeuré ;
Notre amour, peu à peu écoeuré ;
Deux le soir, seul au p'tit matin,
Deux le soir, seul au p'tit matin,
Notre amour d'un coup s'est brisé.
Notre amour d'un coup s'est brisé.
Que faire des rêves construits en chemin,
Que faire des rêves construits en chemin,
Les jeter, les garder en secret ?
Les jeter, les garder en secret ?
Que faire des terres conquises de nos mains ;
Que faire des terres conquises de nos mains ;
Les donner, se les partager ?
Les donner, se les partager ?
(pont)
(pont)
Ronge, ronge, remord incertain ;
Ronge, ronge, remord incertain ;
Est-ce mieux ainsi ? Est-ce pire ?
Est-ce mieux ainsi ? Est-ce pire ?
Ronge, ronge, envie de passer sous le train ;
Ronge, ronge, envie de passer sous le train ;
Serait-ce mieux ainsi ? Serait-ce fuir ?
Serait-ce mieux ainsi ? Serait-ce fuir ?
Abondent, abondent, perles aux paupières,
Abondent, abondent, perles aux paupières,
Puis tombe et sonne le glas...
Puis tombe et sonne le glas...
Abondent, abondent, sentiments délétères ;
Abondent, abondent, sentiments délétères ;
Êtes-vous les seuls à me tendre les bras !
Êtes-vous les seuls à me tendre les bras !
Abondent, abondent, perles aux paupières,
Abondent, abondent, perles aux paupières,
Puis tombe et sonne le glas !
Puis tombe et sonne le glas !
Abondent, abondent, sentiments délétères ;
Abondent, abondent, sentiments délétères ;
Êtes-vous les seuls... à me tendre les bras ?
Êtes-vous les seuls... à me tendre les bras ?
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