Un Jour De Moins (Un Jour de Moins)
La chanson parle du temps qui passe, de la vie qui s'Ă©coule, que l'on doit prendre au mieux, qu'importe les joies et les peines ; ce qu'on endure, pourvu qu'elle dure.
Mais chaque jour que nous vivons est un jour qui nous est ĂŽtĂ©, et le temps assagit celui qui le traverse ; et chaque fois, cette impression que nous n'aurons pas assez d'une vie pour tout dĂ©couvrir, pour faire ce que nous aurions voulu. Chaque jour peut apporter notre mort, ou ĂȘtre alĂ©atoirement le plus beaux, mais nous ne sommes jamais prĂȘts, nous ne savons pas. Alors, face Ă cette incertitude, cette ignorance de ce que demain sera, il reste ce sentiment que si la vie s'arrĂȘtait lĂ , maintenant, nous n'aurions pas fini. Il nous reste encore des choses Ă faire, Ă vivre, encore un peu.
Le temps, c'est ça qui nous manque. Il nous file entre les doigts alors que nous voudrions l'utiliser pour chaque chose à faire, ne pas en perdre une miette. Malgré ça, nous en arrivons toujours trop tÎt à la fin, constamment insatisfait de n'avoir pas pu tout voir, tout faire, ou simplement ce que nous aurions souhaité.
La mort sera toujours au bout du chemin, nous Îtant tout ce que nous auront construit. Cette pensée vient chaque fois nous tourmenter, nous faire penser que tout n'est que vanité, finalement.
Mais soit, si cela doit finir, autant que le chemin jusqu'Ă la Faucheuse soit le plus beau possible ! Et que vienne ma mort, si elle doit venir, je l'accueillerai avec la vie qui me restera, jusqu'au dernier instant, avec le sourire au lĂšvres.
Coule, goutte d'océan, coule,
Coule, goutte d'océan, coule,
Roule sur la courbe de mes joues ;
Roule sur la courbe de mes joues ;
Noyée dans des vapeurs de liesses,
Noyée dans tes vapeurs de liesses,
Ou serrée dans l'étau de la tristesse.
Ou serrée dans l'étau de ma tristesse.
Mais coule, goutte d'océan, coule ;
Mais coule, goutte d'océan, coule ;
Coule sur le temps qui s'enroule,
Coule sur le temps qui s'enroule,
Voyage au gré des grandes détresses,
Voyage au gré des grandes détresses,
Nage sur les bonheurs que l'on caresse.
Nage sur les bonheurs que l'on caresse.
Encore un jour, ou plutĂŽt un jour de moins,
Encore un jour, ou plutĂŽt un jour de moins,
Un peu plus sage, et encore plus sage demain ;
Un peu plus sage, et encore plus sage demain ;
Mais toujours ce sentiment lourd
Mais toujours ce sentiment lourd
De n'avoir pas le temps de faire le tour.
De n'avoir pas le temps de faire le tour.
Encore un jour, et peut ĂȘtre l'ultime,
Encore un jour, et peut ĂȘtre l'ultime,
Ou bien le jour, le jour le plus sublime ;
Ou bien le jour, le jour le plus sublime ;
Mais toujours ce sentiment lourd
Mais toujours ce sentiment lourd
De n'avoir pas donné assez d'amour.
De n'avoir pas donné assez d'amour.
Le temps vaut de l'or ! Le temps vaut mĂȘme bien plus !
Le temps vaut de l'or ! Le temps vaut mĂȘme bien plus !
La vie s'Ă©vapore bien avant d'avoir tout vu ;
La vie s'Ă©vapore bien avant d'avoir tout vu ;
Qu'elle s'Ă©lance vers les plus hautes vertus,
Qu'elle s'Ă©lance vers les plus hautes vertus,
Ou qu'elle s'écrase lùchée du plus haut des nues !
Ou qu'elle s'écrase lùchée du plus haut des nues !
(pont)
(pont)
Ăvidemment, ça nous pĂšse sur la carcasse ;
Ăvidemment, ça nous pĂšse sur la carcasse ;
Ăvidement, notre quĂȘte n'est qu'une impasse.
Ăvidement, notre quĂȘte n'est qu'une impasse.
Puisse-t-elle ĂȘtre portĂ©e au pinacle
Puisse-t-elle ĂȘtre portĂ©e au pinacle
Par son chien, sa famille ou les prophéties d'un oracle.
Par son chien, sa famille ou les prophéties d'un oracle.
Avant mon dernier cri, avant que mon coeur s'arrĂȘte,
Avant mon dernier cri, avant que mon coeur s'arrĂȘte,
J'aimerais voir de mon lit un linceul de jour de fĂȘte
J'aimerais voir de mon lit un linceul de jour de fĂȘte
Brodé d'histoire en dentelles,
Brodé d'histoire en dentelles,
De fils de vie, de plaisirs Ă©ternels !
De fils de vie, de plaisirs Ă©ternels !
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