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Paroles de la chanson «Une Saison De Trop» par Tryo

Une Saison De Trop (Une saison de trop)

La chanson parle d'une femme qui voyage, à la recherche de celui qui partagerait son lit le temps de lui donner ce qu'elle veut plus que tout,
Comme elle a plissé des yeux,
Il a deviné son voeux ;
C'est le même à chaque fois.
... un enfant, puis qui repartirait, la laissant seule avec son enfant, tel un corsaire, un hidalgo, et la laisser libre d'élever son prince.
Alors, elle cherche celui qui acceptera de lui donner ce qu'elle veut pour repartir ensuite,
Osera-t-il prendre le large ?
Son corsaire ou son hidalgo
Qu'elle aimera bientôt.
... et elle les abandonne à chaque fois, car ils ne veulent pas.
Comme il peine
A offrir un prince à la reine,
La belle quittera le château ;
Elle partira bientôt.
Alors elle repart, espérant qu'au prochain...
Elle retrouvera le fil,
Et le printemps sur son île
Qu'un autre partagera.
Et qu'elle abandonnera, ne voulant pas rester auprès d'eux, redoutant peut-être une saison de trop, qui sait, qui pourrait la faire...

Edit : J'ai appris que la chanson parle du désir de maternité d'une femme à une heure tardive. J'en déduis donc que la saison de trop pourrait être, à cet âge avancé, celle qui ferait venir la ménopause, et qui ne lui permettrait plus d'avoir d'enfant. Elle quitte donc ceux qui ne veulent pas lui donner d'enfant, à cause de son âge, et cherche encore, cherche encore, tout n'est pas mort.

Elle a laissé juste un cil
Elle a laissé juste un cil
Sur sa joue, et c'est pour qu'il
Sur sa joue, et c'est pour qu'il
La regarde encore une fois.
La regarde encore une fois.

Comme elle a plissé des yeux,
Comme elle a plissé des yeux,
Il a deviné son voeux ;
Il a deviné son voeux ;
C'est le même à chaque fois.
C'est le même à chaque fois.

Un voyage,
Un voyage,
Et des ballons sur le rivage,
Et des ballons sur le rivage,
Un rateau une pelle et un seau,
Un râteau une pelle et un seau,
Un enfant sur le dos.
Un enfant sur le dos.

Comme il peine
Comme il peine
A offrir un prince à la reine,
A offrir un prince à la reine,
La belle quittera le château ;
La belle quittera le château ;
Elle partira bientôt.
Elle partira bientôt.

Comme il n'ose pas lui dire,
Comme il n'ose pas lui dire,
Tout finit dans un soupir ;
Tout finit dans un soupir ;
C'est le même à chaque fois.
C'est le même à chaque fois.

Et comme il fallait un geste,
Et comme il fallait un geste,
Il est pour celui qui reste,
Il est pour celui qui reste,
Glissera entre ses doigts.
Glissera entre ses doigts.

Et elle file,
Et elle file,
Vers une romance, un exil,
Vers une romance, un exil,
Cherchera toujours le repos,
Cherchera toujours le repos,
Un enfant sur le dos.
Un enfant sur le dos.

Elle voyage ;
Elle voyage ;
Osera-t-il prendre le large ?
Osera-t-il prendre le large ?
Son corsaire ou son hidalgo
Son corsaire ou son hidalgo
Qu'elle aimera bientôt.
Qu'elle aimera bientôt.

Que la vie lui pardonne,
Que la vie lui pardonne,
Vers la fin de l'automne,
Vers la fin de l'automne,
De suivre les oiseaux.
De suivre les oiseaux.

Et de semer les hommes,
Et de semer les hommes,
De redouter, en somme,
De redouter, en somme,
Une saison de trop.
Une saison de trop.

(pont)
(pont)

Se réveillent les caresses,
Se réveillent les caresses,
Sous l'orage et les averses.
Sous l'orage et les averses.
Quand le beau temps reviendra,
Quand le beau temps reviendra,

Elle retrouvera le fil,
Elle retrouvera le fil,
Et le printemps sur son île
Et le printemps sur son île
Qu'un autre partagera.
Qu'un autre partagera.

Elle voyage,
Elle voyage,
Et les cris d'enfants sur la plage
Et les cris d'enfants sur la plage
Trouveront enfin pour écho
Trouveront enfin pour écho
Un enfant sur son dos.
Un enfant sur son dos.

Le temps passe,
Le temps passe,
Le vent frissonne, l'hiver menace,
Le vent frissonne, l'hiver menace,
Mais son corsaire, son hidalgo,
Mais son corsaire, son hidalgo,
Arrivera bientôt.
Arrivera bientôt.

Que la vie lui pardonne,
Que la vie lui pardonne,
Vers la fin de l'automne,
Vers la fin de l'automne,
De suivre les oiseaux.
De suivre les oiseaux.

Et de semer les hommes,
Et de semer les hommes,
De redouter, en somme,
De redouter, en somme,
Une saison de trop.
Une saison de trop.

 
Publié par 13013 4 5 7 le 9 novembre 2008 à 14h.
Ce Que L'on Sème (2008)
Chanteurs : Tryo

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Vos commentaires

Akura Il y a 16 an(s) 2 mois à 19:52
11700 4 4 7 Akura J'adore les accords de cette chanson... super émouvant, super beau... <3
DecemberBlessing Il y a 16 an(s) 2 mois à 13:30
6770 2 4 6 DecemberBlessing Site web J'adore...
C'est magnifique cette chanson
Dire que je vais bientôt les voir en concert =D
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