La Dolce Vita (La Dolce Vita)
Né en 1975 à Paris, Sébastien Tellier chante en Français, en Anglais et en Italien.
Il sort en 2001 "L'incroyable vérité", son premier album sur le label Record makers, fondé notamment par le groupe Air, dont il assurera d'ailleurs les premières parties de concert pour promouvoir son album. Mélange de croquis électroniques et de poésie dadaïste (voir en particulier la " Trilogie Chien "), dévoilant un univers sombre, rempli de pianos vaudous et de marottes tordues, cet album lui offre d'emblée une place à part dans le paysage musical français. A la réécoute, L'Incroyable Vérité est un grand album, dense et profond, si sombre et pourtant si lumineux, totalement singulier. Et les premières tournées du chanteur, en compagnie des Versaillais, ne font que renforcer ce statut.
En 2003, le morceau "Fantino" issu de "L'incroyable vérité" est choisi pour paraître sur la BO du film Lost in Translation, réalisé par Sofia Coppola et collant bien à l'univers aérien du chanteur.
2004 est une année faste pour Sébastien : il signe la BO du film Narco, grand succès commercial et sort en parallèle Politics, son deuxième album qui lui assure une attention immédiate de la part des médias. Plus potache, cet deviner l'âme révolutionnaire et déconneur du bonhomme, pour un album plus enlevé, emmené par l'irrésistible Ritournelle.
Surtout, il s'offre un tube inhabituel, " La Ritournelle ", instrumental bâti sur un thème répétitif de piano. Dédié aux peuples opprimés d'Afrique ou d'Amérique Latine, cet album échappe comme le premier aux balises classiques. Accompagné de Tony Allen, batteur virtuose de Fela Kuti, Tellier essaie de trouver son style à lui, la " crazy-pop ", étrange mixture de chanson, d'électro et de jazz. Repéré par la presse internationale, le Parisien devient un compagnon scénique de Moby ou Roÿksopp.
En 2006, le chanteur s'isole pour réenregistrer en acoustisque des titres de ses anciens albums ainsi qu'une reprise du chanteur Christophe : "La Dolce Vita", il en sort l'album Sessions, plus mature, qui rencontre un beau succès. Kitch et décalé, l'album semble introduire une parenthèse, une respiration dans sa recherche musicale. Focalisé sur sa voix et sur le piano de Simon Dalmais, il revisite le répertoire de Politics de façon dépouillée, ce qui ne fait que souligner l'étrange beauté de ces morceaux. Il s'y rêve crooner sur une relecture pour piano bar psychédélique de ses meilleurs titres. Mieux, il s'autorise une reprise à la fragilité étrange de " La Dolce Vita "de Christophe, trouvant un équilibre presque similaire à celui du Beau Bizarre et démontrant au passage aux plus sceptiques de ses détracteurs ses talents d'interprète.
Tellier abandonne ensuite les sons acoustiques pour revenir à ses premières amours (l'électro) et sort en 2008 un album produit par l'un des membres du groupe Daft Punk (Guy-Manuel de Homem Christo). L'album, conçu comme une sorte d' "Odyssée sexuelle" et inspiré du thème de l'amour charnel, de ses souvenirs adolescents et qui aurait pu faire la bande-son d'un film sensuels'intitule Sexuality. Fruit de la collaboration avec Guy-Manuel de Homen-Christo (moitié de Daft Punk), Sexuality évoque sur le plan musical l'italo disco, la kosmische musik ou encore la pop.
C'est une surprise pour ce chanteur plutôt décalé quand un des titres de Sexuality : "Divine" est choisi par France 3 pour représenter la France à l'Eurovision en 2008. Il est réécrit dans une version anglo-française pour l'occasion : une façon pour le chanteur de se faire mieux connaître du grand public...
Artiste décalé, original, ne mâchant pas ses mots, mais présentant aussi un côté rêveur niché au fond de son regard et une barbe d'anar bolchevik (;-)), Sébastien Tellier nous offre icic une adaptation très sensible du tube de Christophe. Sa musique, quant à elle, est complexe, mélancolique, souvent motivée par un humour mystérieux. Elle semble une héritière directe des vieux Soft Machine, nichée entre le jazz et l'ambient, et semble un démenti à l'essoufflement de la french-touch.
Lorsqu'il reprend façon dandy charmeur et un peu salace ce titre de Christophe (idole des 70's), quelque chose se passe. J'adore, tout simplement... Il la chante merveilleusement, de manière terriblement et joliment intime...
Très jolie chanson, rappelant les émois adolescents, La Dolce Vita évoque l'Italie (bien sûr), les Vespas, les smokings blanc cassé, des gilets de satin, l'amour vrai et magique... Nostalgique d'un monde que l'on n'a même pas connu finalement. Surtout, cette chanson évoque une fille, un peu fantasmée, un peu réelle : Elsa.
" J'ai longtemps cherché la nuit à te remplacer, pour quelques heures parfois, c'était la Dolce Vita (... )
Et cette façon que tu avais de te serrer contre le revers de mon smoking blanc cassé, je ne l'ai jamais retrouvée".
Musicalement, Sébastien Tellier reste sobre, un piano droit, de jolis accords, et sa voix, chantant fièrement la séduction, jouant la comédie. Bon pour les oreilles, dixit http : //musique. typepad. com/musique/2006/12/15_sbastien_tel. html
Autres références :
Http : //www. petit-bulletin. fr/index2. php ? thema=1&idvillepb=1&page=thematiques/articles. php&rubrique=26&idarticle=32485&type=INTERVIEW%20/%20PORTRAIT
La Dolce Vita Lyrics on http : //www. lyricsmania. com/
Http : //martin. blog. anous. fr/483/La-Dolce-Vita-Sebastien-Tellier/
Tous les soirs sans fin
< ! Tous les soirs sans fin
Je traînais sur ma Vespa
Je traînais sur ma Vespa
Dans mon gilet de satin
Dans mon gilet de satin
C'était la dolce vita...
C'était la dolce vita...
Je cherchais l'aventure
Je cherchais l'aventure
Jusqu'au petit matin
Jusqu'au petit matin
Je me prenais pour Ben-Hur
Je me prenais pour Ben-Hur
En conduisant d'une main
En conduisant d'une main
Le piège était facile
Le piège était facile
Tu es tombée dans mes bras
Tu es tombée dans mes bras
On se prom'nait en ville
On se prom'nait en ville
C'était la dolce vita
C'était la dolce vita
Et cette façon que tu avais de te serrer
Et cette façon que tu avais de te serrer
Contre le revers de mon smoking blanc cassé
Contre le revers de mon smoking blanc cassé
Je n'l'ai jamais retrouvée
Je n'l'ai jamais retrouvée
Dans l'obscurité
Dans l'obscurité
Je le revois encore
Je le revois encore
Elsa... Elsa... je ne t'oublie pas... Elsa... Elsa
Elsa... Elsa... je ne t'oublie pas... Elsa... Elsa
J'ai oublié ton sourire
J'ai oublié ton sourire
Dans mes rêves glacés
Dans mes rêves glacés
Je le revois encore
Je le revois encore
J'ai longtemps cherché
J'ai longtemps cherché
La nuit à te remplacer
La nuit à te remplacer
Et pour quelques heures parfois
Et pour quelques heures parfois
C'était la dolce vita...
C'était la dolce vita...
Et cette façon que tu avais de te serrer
Et cette façon que tu avais de te serrer
Contre le revers de mon smoking blanc cassé
Contre le revers de mon smoking blanc cassé
Je n'l'ai jamais retrouvée
Je n'l'ai jamais retrouvée
Dans l'obscurité
Dans l'obscurité
Je le revois encore
Je le revois encore
Elsa... Elsa... comment t'oublier... Elsa...
Elsa... Elsa... comment t'oublier... Elsa...
Oh Elsa
Oh Elsa
J'ai oublié ton sourire
J'ai oublié ton sourire
Dans mes rêves glacés
Dans mes rêves glacés
Je le revois encore
Je le revois encore
Elsa
Elsa --
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