Le Point Zéro
Je dirais qu'il parle d'un homme "un pauvre" à qui on aurait enlevé son fils, celui ci aurait réusi à s'en sortir et devenir riche.
Son père le "pauvre" vit dans une gare, le fils vient tout les jours dans cette gare, mais ils ne savent pas qui ils sont.
Quai numéro 1, l'arrivée d'un train. Devant lui des wagons s'arrêtent. Quand la sonnerie retentit. Sur les voies les gens se pressent. Tant de passages, 1000 visages. Qui chaque jour reviennent. Et croisent son malheur, toujours aux mêmes heures. Lorsqu'il a faim, il tend la main. Pour subvenir à sa misère. Il a un fils, que la justice a privé de son père. Tournant la page au fil des âges. Au fond de sa bouteille. Il a noyé l'espoir secret de le revoir.
Il habite au point zéro. Accroché au hasard. Sans autre horizon qu'une gare.
Pourtant chaque matin, c'est avec dédain. Qu'en costume, un homme au poches pleines. Fais des détours, feins d'être sourd pour conserver ses pièces. Face au rempart qui les sépare. Ils ne se doutent guère. Qu'à celui qui a grandi l'autre a donné la vie.
Il habite au point zéro. Accroché au hasard. Sans autre horizon qu'une gare.
Il habite au point zéro. Accroché au hasard. La solitude pour seule histoire.
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