Le Pont Mirabeau (Le Pont Mirabeau)
Voici une chanson interprétée par Marc Lavoine se nommant "le pont mirabeau". A l'origine, ce texte est de Guillaume Apollinaire (un très bon poète du XIXe- XXie siècle - il est mort à la fin de la 1e guerre mondiale à cause de la grippe espagnole - dommage) et il est dans un registre élégiaque. Qu'est-ce que l'élégie ? ? L'élégie c'est la perte de quelqu'un, des amours déçues, le temps qui passe. C'est une espèce de plainte. Pour la petite histoire, Apollinaire a ecrit ce texte suite à sa rupture avec Marie Laurencin, célèbre peintre de l'époque. En effet, chaque fois qu'il allait la voir chez elle, il passait par le Pont Mirabeau.
Le temps qui passe est exprimé par la métaphore de l'eau. On y retrouve souvent le champ lexical ("onde", "coule", "Seine" etc). L'eau est donc assimilée au temps puisque tout comme l'eau de la Seine, le temps passe. Apollinaire est un homme qui souffre, les jours viennent, la nuit aussi, mais tout reste pareil et les amours ne reviennent pas. Apollinaire est définitivement seul.
Parlons ensuite du texte "Apollinairien". Le poète a été considéré comme un précurseur dans la poésie puisqu'en effet il n'utilisait pas de ponctuation. Ainsi, le texte devient plus fluide et peut être adapté et lu de la maniere dont on en a envie. Cela permet donc d'en faire facielment une chanson. De plus, on y retrouve l'envoutant refrain "vienne la nuit sonne l'heure / les jours s'en vont je demeure"
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passait
Ni temps passait
Ni les amours reviennent
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les jours s'en vont je demeure
Vos commentaires
mais bon avec le temps va tous s'en va....
ben sinon jconnais bien marie laurencin,et pour cause c'était le nom de mon cher lycée....que de souvenirs!!! :-D
celle ci aussi aurait pu etre ecrite par Guigui (Apollinaire) mais non, c'est par Gégé (De Palmas). J'aime beaucoup ce poeme, très honnetement !!! mais tout ce qu'a fait Apollinaire est magnifique, même les Onze Mille Verges, récit érotique (voire pornographique). Il a su varier différents styles, inventer un nouveau genre de poésie, j'aime beaucoup.
De palmas n'est pas mal du tout dans son style!!!qu'elle charme :-D
je trouve que Mar Lavoine en a fait une jolie chanson,et le clip est simple mais j'aime bien! :-D
Bravo aux deux lol! :-D :-D