Les mots que je t'adresse ne traduirons jamais
Les sentiments de liesse que tu m'as insufflé
Dans ta vie il fut pourtant question de détresse
Mais tu as pris chaque tournant avec beaucoup de largesse
Tu aimes beaucoup la vie et toutes ses expériences
Même celles qui par manque de chance donnent des fruits pourris
Des fruits épineux avec lesquels on se pique
Des jeux des plus dangereux dont les règles sont laconiques
Laconiques, Laconiques, Laconiques,
Tu ne m'a pas parlé comme un condamné à mort
Qui attend dans un couloir que le bourreau s'occupe de son sort
Mais comme une farouche combattante qui livre son expérience
Pour qu'on oublie pas que chance rime avec vigilance
Vigilance, Vigilance, Vigilance, Vigilance
Tu m'as remercié de t'avoir écouté,
J'aurais voulu faire plus ça aurait été déplacé
Parles en, tu m'as dit et surtout n'oublie pas
Que le premier ennemi est l'ignorance de soi
De soi, de soi
A mon tour de te remercier sous forme de lettrage
Maigre renvoi de balle, pour un si fort partage
Quoiqu'il en soit je te rends, hommage fleur du désert
Au doux parfum de sable, à la vie si amer
Si amer, ha ! merci, si amer, a ! merci
Les mots que je t'adresse ne traduirons jamais
Les sentiments de liesse que tu m'as insufflé
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