Holocauste En Trois Temps
Candice a écrit cette chanson d'après un rêve qu'elle a fait, comme elle l'explique dans le magazine ROCK ONE de novembre 2007. Ce qui peut expliquer le mot "rêve" qui revient plusieurs fois. On remarque une allusion à la chanson : "Rythmique de la bête" présente plus tôt dans l'album. Chanson qui d'ailleurs est dépourvue de paroles mais qui laisse entendre une atmoshpère assez intriguante et glauque (bien sûr la remarque n'est pas objective) donnée par les cris déformés, les rythmes superposés, les bruits de souffle (du vent ? ).
Ensuite quand à l'explication des paroles je n'en ai pas vraiment donc pour vous aider à comprendre je vais donner quelques définitions (peut-être inutiles).
Tout d'abord, un holocauste est un sacrifice par le feu, ou tout simplement un sacrifice. L'adjectif "méphistique" est un synonyme plus ou moins proche du mot : "diabolique". Et bien ^sûr un sabbat est une réuninon de sorcière, ou tout simplement une sorte de messe noire.
Si l'explication ne vous convient pas je prendrai en considération vos remarques afin de l'enrichir et de l'améliorer.
Balayant les membres amants, ces corps maigres affamés
Préféraient la douleur à la mort
Courtisane de l'enfer aux sabots de la bête
Ma bouche sèche au travail du feu et de leur dieu
Ecorce de chair au cuir percé
Ces fosses humaines célèbrent les nouveaux ponts des cités mortes
Suis les pas de la bête
Aux invariables messes
D'un carnassier d'espèces
En carnage de nos chairs
Visages sans lèvres dégorgent en nos têtes
Croque le cou des vivants, insiste au sabbat
L'incestueux ébat dilaté d'indécence
J'ai vendu mes organes mes voraces membranes
Ont trahi mon voyage
Je finance mon retour coupant la viande des sourds
Ces enfants me hantent
Comment rentrer, comment rentrer
Empourpré de restes d'êtres, holocauste à trois temps
Rythmique de la bête
Valser six pieds sous mère, six pieds sous terre
Eventrer la mère
Suis les pas de la bête
Aux invariables messes
D'un carnassier d'espèces
En carnage de nos chairs
Elle détient
L'origine du pêché en secret
Visages sans lèvres dégorgent en nos têtes
Croque le cou des vivants, insiste au sabbat
L'incestueux ébat dilaté d'indécence
D'une dune méphitique
Rythmique de la bête
Holocauste à trois temps rythmique de la bête
Rêve, viol, saigne, rêve viol, rêve, saigne, crève, viol, rêve, viol, saigne, crève
En trois temps, rythmique de la bête
Il pleut du sang, ces gens s'abreuvent de funestes torrents
Les seigneurs déterrent leurs hommes des immuables siestes
La famine en ivresse perdue en cercle de culte
Hache, dépièce leurs muscles en mousse de luxe
La folie étranglée
Moi je m'éveille.
Vos commentaires
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Wex