Cauchemar ()
Cette chanson de Tagada Jones raconte l'histoire d'une fille apparemment délaissée par l'état (étrangère ? ), qui décide de se battre pour vivre libre mais refuse une "sous-existence" (prostitution, comme le décrit le second couplet)... elle accuse les Français (car c'est certainement une immigrée en France) de ne lui apporter aucune aide, rien à part "des cars de police, des sirènes et des autistes"... elle dit qu'elle préferait "crever que de s'en remettre à notre Dieu", ce qui démontre un esprit d'indépendance.
En fin de chanson elle dit que si elle réussit à s'en sortir ça sera sans jamais avoir reçu notre aide...
Cette chanson amère démontre bien l'état d'esprit de certaines personnes, pas forcément des femmes, vivant chez nous depuis des années (voire même y étant nées ! ) et s'en faisant expulser suite à une décision de l'Etat...
Je ne veux ni m'en aller, ni quitter ce quartier
C'est ici que je suis né, pas question de l'abandonner
Je ne veux pas partir, et pas question de fuir,
Ce que je veux c'est m'en sortir,
Vivre libre ou mourir !
Personne n'a le droit, de se jouer de moi,
Je suis du sexe faible et à vous regarder ça se voit,
Je ne veux pas brûler vive sous vos yeux,
Mais je préfère crever que de m'en remettre à votre dieu !
Je ne veux pas non plus, être l'esclave de ces messieurs,
La bonniche à tout faire, une machine à laver d'enfer,
Être le jouet de plaisirs érotiques,
Le fruit de fantasmes toujours à sens unique !
Moi ce que je veux c'est ne plus courir,
Vivre à mon allure, ne plus raser de murs,
Moi ce que je veux, c'est m'en sortir,
Et j'espère bien qu'un jour ce cauchemar va finir,
Enfin pouvoir me réveiller un peu,
Regarder le monde, ouvrir les yeux,
Juste pouvoir profiter un jour,
Et par dessus tout ce que je veux, c'est juste qu'on m'aide un peu !
Mais au lieu de ça, ce qu'on m'envoie
N'est fait que de cars de police, de sirènes et d'autistes,
Et pendant ce temps là, ce que je vois,
Juste en bas de chez moi, n'est fait que de peur et d'effroi
Vous pouvez compter sur moi,
Je vais me battre et ne pas baisser les bras,
Ce qui est sûr, que j'y arrive ou pas,
C'est que ce sera sans jamais avoir reçu aucune aide de l'état
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