Des armes, des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le cœur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes, au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
des qui vous font rêver très tard dans les lectures
et qui mettent la poésie dans les discours
Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme
Des armes
Des armes
Des armes
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Le texte est un poème écrit par Léo Ferré, que Cantat a repris pour nous faire frissonner sur ses élans de voix... Pour ce qui est de la compréhension de ce texte, je ne crois pas qu'il y ait une seule façon de le voir ; on peut se laisser porter par la "poésie dans le discours", et redécouvrir à chaque écoute de nouvelles possibilités d'interprétation. Pour ma part, ma première piste est la suivante : la plume est plus puissante que le revolver (dicton bien connu, mais peut être pas exactement sous cette forme). Mais ensuite, laissons nos cerveaux prolifiques se faire plaisir...
Au bout d'un vers français brillant comme une larme
Vos commentaires
ah, Noir Dés' me manque!!!!!!!!!!!