On a tous les pieds agrippés au même sol, au même monde,
On s'est déjà suffisamment fait chier, à le noircir, le rendre sombre,
Des camps se dressent, s'agressent, et l'unique façon d'y mettre un terme,
C'est que l'on s'empresse,
D'éviter de croiser le fond,
Si la forme reste une ambition,
Quand nos dieux s'affrontent pour le bon,
Et se dire qu'ils ont sûrement raison,
Et le reste suivra...
Souriez, acclamez, souriez...
Passe la nuit et ses prophètes, et son lot d'illusions,
Toutes ses paroles que l'on achète, sans la moindre attention,
Des cris se dressent, agressent, dans un jeu de sanction,
Si bien offertes que l'on se ressert en guise de démission,
A se partager sans se rassurer,
Sans se rassasier du mal que l'on se fait !
Sans jamais être dénoncé !
Du mal que l'on se fait !
Sans jamais s'être donné, une chance
D'éviter de croiser le fond,
Si la forme reste une ambition,
Quand nos dieux s'affrontent pour le bon,
Et se dire qu'ils ont sûrement raison,
D'éviter de croiser le fond,
Si la forme reste une ambition,
Quand nos dieux s'affrontent pour le bon,
Et se dire qu'ils ont sûrement raison,
Et le reste suivra...
Et le reste suivra,
Et le reste, et on s'en contentera,
Et on s'en contentera,
Et on s'en contentera...
On a tous les pieds agrippés au même sol, au même monde,
On s'est déjà suffisamment fait chier, à le noircir, le rendre sombre,
A le noircir le rendre sombre
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