L'effet NĂ©ant (L'effet NĂ©ant)
YW
Tout se passait bien jusqu'au moment
OĂč ils prirent cette dĂ©cision.
Il Ă©tait plus que temps
Que je fasse une apparition.
Onze mois à me prélasser
Dans le ventre de ma mĂšre,
Qui bien sûr était lassée
De cette lamentable affaire.
Premier effort accompli
J'adoptai comme philosophie
De toujours remettre au lendemain
Ce qui peut ĂȘtre fait aujourd'hui,
De proscrire Ă tout jamais
De ma vie les réveils matins,
Torture qui devrait,
Depuis longtemps, ĂȘtre abolie.
Je suis le roi des fainéants,
L'empereur des inactifs,
Le baron des nonchalants,
Le prince des oisifs.
Faut toujours qu' on m'pousse,
MĂȘme pour me les tourner,
Ce qui me fout la frousse ?
Ne plus ĂȘtre un ramier.
Je suis le pape des vauriens,
L'Ă©vĂšque des parasites,
Le seigneur des gredins,
L'auguste jean-foutiste.
Faut toujours qu'on m'pousse,
MĂȘme pour me les tourner,
Ce qui me fout la frousse ?
Ne plus ĂȘtre un ramier.
La rencontre était inévitable
De mon pire ennemi.
Il prit la forme d'un cartable
Comme piĂštre panoplie.
Ca ne me disait rien qui vaille.
J'avais raison d'me méfier.
Il n'y a vraiment que le travail
Pour ĂȘtre si mal dĂ©guisĂ©.
Depuis sans cesse je le fuis
Aux quatres coins de mon monde,
En restant caché au lit
Afin qu'il ne me confonde.
Je ne veux pas qu' il m'aliĂšne
A la Sigourney Weaver.
Qu'aucune place il ne tienne
Au sein de mes moeurs.
Je suis le roi des fainéants,
L'empereur des inactifs,
Le baron des nonchalants,
Le prince des oisifs.
Faut toujours qu' on m'pousse,
MĂȘme pour me les tourner,
Ce qui me fout la frousse ?
Ne plus ĂȘtre un ramier.
Je suis le pape des vauriens,
L'Ă©vĂšque des parasites,
Le seigneur des gredins,
L'auguste jean-foutiste.
Faut toujours qu'on m'pousse,
MĂȘme pour me les tourner,
Ce qui me fout la frousse ?
Ne plus ĂȘtre un ramier.
Mais les belles histoires
Fatalement se corsent,
Tant les gens sont féroces
Avec les pauvres loirs.
Ainsi fusent les critiques,
Moralistes au possible,
Sortes de gros fusibles
De leurs regrets sabbatiques.
Antechrist du travail
N'est pas un boulot d'singe,
Il en faut des méninges
Pour signer un long bail.
Je suis le roi des fainéants,
L'empereur des inactifs,
Le baron des nonchalants,
Le prince des oisifs.
Faut toujours qu' on m'pousse,
MĂȘme pour me les tourner,
Ce qui me fout la frousse ?
Ne plus ĂȘtre un ramier.
Je suis le pape des vauriens,
L'Ă©vĂšque des parasites,
Le seigneur des gredins,
L'auguste jean-foutiste.
Faut toujours qu'on m'pousse,
MĂȘme pour me les tourner,
Ce qui me fout la frousse ?
Ne plus ĂȘtre un ramier.
J'suis le roi fainéants, le baron des nonchalants,
L'empereur des inactifs, le baron des nonchalants,
Le prince des oisifs.
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