Je pensais, l'ùge édulcore les idées,
Me poussera inexorablement,
A sans cesse devoir limiter,
Mes convictions de petit militant.
Or il en est tout autrement,
Je tiens sincÚrement à le préciser,
Qu'au fil de la route du temps,
Elles se sont largement renforcées.
Tremper sa plume dans l'acide,
N'est pas un fait des plus gratuits,
C'est une volonté de rester lucide
Et cérébralement en vie.
Non ce n'est pas encore l'heure
Des paroles Ă l' eau de rose
Ou ce qui me ferait plus horreur,
Le temps de la ménopause.
A fleur de peau, toujours sur le qui vive,
Jamais pot de fleurs, face aux liberticides.
La tĂȘte haute, la pensĂ©e active,
Pour ne pas devenir un putain d'androĂŻde.
La face voilée un délit d'initié,
A consonance oligarchique.
A l'école du doigt toujours montré,
Rarement dans les sphĂšres politiques.
Le silence peut ĂȘtre un crime
Surtout s'il est organisé,
Avec l'objectif délibéré
De toujours protéger les cimes.
Comment rester de marbre
Comme un vulgaire paltoquet ?
Quand il n'y a mĂȘme plus d'arbre,
Pour cacher cette immense forĂȘt.
Non ce n'est pas encore l'heure
Des paroles Ă l'eau de rose
Ou ce qui me ferait plus horreur,
Le temps de la ménopause.
A fleur de peau, toujours sur le qui vive,
Jamais pot de fleurs, face aux liberticides.
La tĂȘte haute, la pensĂ©e active,
Pour ne pas devenir un putain d'androĂŻde.
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